C’EST LA RENTRÉE !!

J’ai travaillé pendant trois mois en tant que volontaire dans une école publique des quartiers pauvres de Faridabad, en Inde, qui rassemble une centaine d’élèves de 2 à 15 ans.
Mon rôle était d’assister l’enseignante de la classe des L.K.G et U.K.G (4 à 6 ans) et d’y enseigner l’anglais et les maths, de corriger les devoirs et de jouer avec les enfants.
Cette école, bien que publique, reste payante. 2000 INR (26€) pour l’inscription puis 500 INR (7€) chaque mois en plus de l’uniforme et du matériel scolaire, le tout payé avec un salaire inférieur à 17 300 INR/mois (220€). Ce coût n’est pas des moindres pour les familles du secteur 8 de Faridabad, qui souhaitent donner leur chance à tous leurs enfants. Ainsi repose une énorme pression sur ces petits pour qui l’échec serait très mal vécu au sein de la famille.
Ils n’ont pas le droit aux mauvaises notes et c’est ainsi que je me retrouve dans une école d’enfants plus ambitieux les uns que les autres dotés d’une autonomie et d’une envie d’apprendre à faire pâlir les instits français !

L’éducation en Inde est un enjeu très important. L’inde connaît une explosion démographique, donc trop d’étudiants pour pas assez d’emplois. C’est ainsi que pour espérer avoir un job d’avocat, de médecin ou même de guide touristique il faut être LE meilleur. Et LE meilleur se cache peut-être dans une famille pauvre, qui ne reçoit pas d’éducation, ou de mauvaise qualité faute de moyens.
Avoir été sur le terrain m’a fait d’autant plus réaliser que l’éducation, cette clef de la liberté, est inaccessible à beaucoup trop de petits indiens. Je suis bien consciente que tout le monde ne peut se déplacer pour effectuer une mission de volontariat mais il existe le parrainage est c’est une super alternative afin de donner sa chance à un écolier !

Une ballade à dos d’éléphant, des trajets tumultueux en Tuk-tuk, la folie du festival d’Holi, du Bollywood à tous les coins de rues, la septième merveille du monde au lever du soleil, l’odeur des épices qui font éternuer, les milles couleurs de la religion hindoue, la beauté des indiens à la peau dorée et au regard profond et des petits bouts avec des rêves plein la tête ….
Si vous n’êtes toujours pas convaincus je vous laisse visionner la vidéo qui rassemble tous les merveilleux moments de mon expérience, avec les enfants et la culture indienne, en espérant qu’elle vous donne envie de découvrir l’Inde, de sauter le pas du volontariat ou du parrainage !

Si vous êtes intéressés par l’humanitaire c’est avec plaisir que je vous partagerai mon expérience plus en détail et mes conseils. Vous pouvez me contacter à cet email : marie.chansolme@hotmail.fr et également consulter le blog que j’ai tenu tout au long de mon aventure :http://www.globalong.net/mariecha/
Si vous êtes intéressés par le parrainage je vous laisse le lien de l’ONG Française Partage, qui vise à aider les enfants démunis du monde entier :https://www.partage.org/ C’est l’ONG par laquelle mes grands-parents passent pour parrainer des enfants et qui m’a donné envie de faire de l’humanitaire dans le domaine de l’éducation entre autres.

LE CINEMA

Me voilà de retour ! Finalement je crois que je me suis prise au jeu de l’écriture et puis c’est aussi une excuse pour m’évader à nouveau de temps à autres dans ce pays qui me fascine et qui me manque.

Et je compte bien vous y transporter également en vous proposant une petite sélection de films ! Depuis mon retour je n’ai jamais regardé autant de films sur l’Inde. Des que j’entends ce mot aux infos je monte le volume, dès que je le vois écrit sur un synopsis je dois voir le film, et évidemment je ne loupe pas un documentaire sur l’Inde ! Ce sont autant de petites choses qui me rappellent de bons moments et qui me permettent de ne pas oublier la vie là-bas.

J’adore le cinéma ! Une passion transmise par ma maman, 2 heures où il est possible de se transporter autre part, au travers d’un personnage, de rêver, de pleurer, d’être énervé, de rigoler, enfin de laisser aller ses émotions. Mais c’est aussi un moyen de réfléchir et d’apprendre. A Faridabad il n’y avait pas grand chose à faire, mais à dix minutes en tuk-tuk il y avait le cinéma SRS du secteur 12 où j’ai passé de nombreuses heures à voyager, allongée dans mon fauteuil rouge. Je connaissais déjà le cinéma et les musiques Bollywood avant de venir en Inde mais là-bas j’y suis devenue accro ! J’adorais ce cinéma joyeux, bien différent du notre, coloré, sur-joué, tiré par les cheveux, sexy, musical, drôle, toujours construit de la même manière et toujours centré sur de magnifiques histoires d’amour. Mais qui se voile un peu la face quand à la réalité de la vie en Inde. Peut être un échappatoire pour la population qui, comme tout le monde lorsqu’il va au cinéma, y recherche une part de rêve ….

Là, c’est d’un tout autre cinéma dont je souhaite vous parler qui permet d’en savoir plus sur cette culture très intéressante mais très dure et différente de la nôtre.

Le dernier vice roi des Indes

Un film historique sur l’indépendance et la partition de l’Inde. On apprend comment le Pakistan est né, on rencontre Nehru, Gandhi, Ali Jinnah et Mountbatten, on voit ce que l’Angleterre a laissé à l’Inde et le tout assaisonné d’une belle histoire d’amour entre une Indienne musulmane et un Indien Hindou. J’ai aimé revoir des images de New Delhi, voir que les Anglais étaient très impliqués dans le bien être des Indiens et en apprendre plus sur cette guerre entre les musulmans et les hindous. Je l’avais bien remarqué là-bas, ils ne s’aiment pas et ne s’en cachent pas et c’est bien triste de voir que peu importe notre endroit sur terre la religion cause de tels dégâts.

L’extraordinaire voyage du Fakir

L’histoire complètement folle d’un Indien qui va se retrouver à faire le tour de l’Europe, en armoire Ikea, en montgolfière, ou encore en valise Louis Vuitton ! Un film hyper bien construit, et très drôle. J’ai aimé parce que c’est un vrai film d’évasion et qu’il y a une scène géniale de danse Bollywood. Bon et peut être aussi parce que l’Indien tombe amoureux d’une fille qui s’appelle Marie J

La mauvaise réputation

Cette fois c’est un film ultra réaliste et poignant sur l’importance de l’honneur et de la réputation dans une famille Pakistanaise installée en Norvège. Ce n’est pas une famille indienne mais c’est tout comme. Les cultures sont très proches pour ne pas dire pareilles (et ne froisser ni Pakistanais ni Indiens !). Je recommande mille fois ce film, d’ailleurs actuellement au cinéma. Il traduit avec un réalisme parfaitement mesuré les principes et valeurs dans une famille, la condition de la femme, l’amour impossible et la culture stricte. C’est un film auquel j’ai été sensible car il reflète la dureté de la culture que j’ai pu observer là-bas et me fait penser à des personnes que j’ai rencontrées ou des situations qui me sont arrivées. Mais même avec les côtés sombre de la culture je trouve ces pays fascinants et j’aurais bien envie de découvrir le Pakistan.

Un plus une

Un petit film sympa sur le périple d’une Française qui n’arrive pas à tomber enceinte et qui se rend à Varanasi, la ville de la spiritualité. Une ville que j’ai eu l’occasion de visiter et qui est des plus étonnante. Il y règne une ambiance très particulière, à la fois colorée, très dense, pleine de vie, de bruits et à la fois un côté obscur avec cette lourde brume et ces personnes qui sont ici pour mourir. Varanasi c’est pour moi l’Inde résumée en une ville et Un plus une en donne un bon aperçu !

Noces

Une histoire d’amour tragique loin du Bollywood. Tout comme La mauvaise réputation on retrouve une famille Pakistanaise et le sujet de l’amour, du mariage… arrangé. C’est un sujet qui me touche beaucoup car le mariage et l’amour sont mes plus grands rêves. J’ai beaucoup eu l’occasion de parler de ce sujet en Inde et il me révolte car je pense que tout le monde à droit à l’amour. Le mariage arrangé n’a malgré tout pas toujours une fin tragique, j’ai rencontré plusieurs femmes qui sont tombées amoureuses de leurs maris et inversement. Mais il y a encore beaucoup trop de cas dans ces pays là où le mariage arrangé gâche des vies. Et ce film est extrêmement bien fait et sensibilise parfaitement sur le sujet et la place de la femme dans cette culture. Un film pour les femmes et les hommes !!

Lion

A la question, quel est le film qui t’as le plus fait pleurer ? Je réponds Lion. Et encore plus depuis que je suis partie en Inde. Il traite du sujet de la pauvreté et de l’orphelinat, tout ce à quoi j’ai été confrontée là-bas. Le vivre et le voir de ces propres yeux fait réaliser que c’est vrai, que ca existe, qu’on ne le voit pas que dans les films, que tous ces sujets sont encore d’actualité. C’est vraiment un film qui donne envie de se battre pour des causes qui ont un sens, d’adopter, de lutter contre la pauvreté, la maltraitance, le travail des enfants etc. Ce que j’adore dans ce film et qui est intelligemment bien fait, c’est de voir le contraste entre ce petit garçon pauvre qui travaille à la mine et rêve de manger une sucrerie indienne et qui devient un petit garçon australien qui a accès aux études et à toute la nourriture qu’il veut. Ce contraste c’est ce que j’ai vécu et ce que j’ai éprouvé là-bas et que l’on peut ressentir aussi en tant que spectateur.

Slumdog millionnaire

Evidemment l’incontournable Slumdog millionnaire. Tout le monde l’a déjà surement vu, ce garçon des quartiers pauvres de Bombay qui devient millionnaire. Pas besoin d’argumenter donc, mais juste un petit mot pour vous certifier, encore une fois, que tout ce que l’on voit dans le film c’est la réalité. J’ai eu l’occasion de visiter Mumbai et plus particulièrement le slum où a été tourné le film. J’ai vu ces grands tuyaux où courent les enfants, ces rues si étroites qu’il faut passer en biais, cette pauvreté extrême qui fabrique nos vêtements et les maillots de foot. Je ne peux plus acheter un jean à à 50€ quand eux n’en reçoivent qu’1 pour leur travail. Alors leurs conditions de vie ont bien évoluées depuis le film, en effet, dans ce troisième plus gros bidonville du monde la mafia a été éradiquée ce qui leur permet de vivre plus décemment et de ne plus être confronté à la corruption. Bref, à voir, à revoir et surtout à méditer…

La cité de la joie

J’ai eu envie de regarder à nouveau la cité de la joie que j’avais vu il y a très longtemps et dont le passage du sourire de l’ange m’avait traumatisée !! Le film date d’il y a une vingtaine d’années et même si la technologie a envahit l’Inde il reste très fidèle à des aspects toujours actuels du pays comme la pauvreté, les maladies, la violence etc. Et une excuse de plus pour retourner en Inde et visiter Calcutta !

Gandhi

D’habitude je ne suis pas amatrice des films qui retracent la vie d’une célébrité. Pour être sincère j’ai eu un peu de mal à me mettre dans le film mais comment résister à la beauté et la sagesse de ces grands discours. J’ai eu envie de voir ce film après avoir visité la maison de Gandhi à Mumbai. J’y ai découvert de plus près sa philosophie et toute les actions qu’il a menées en faveur de l’Inde et le film retrace toutes les étapes. Je suis impressionnée par le courage de cet homme et si chacun pouvait avoir une part de Gandhi en lui alors le monde irait beaucoup mieux.

Une princesse se souvient

Un livre cette fois, sur la princesse de Jaipur. Je suis toujours en cours de lecture mais je découvre dans cette autobiographie fascinante une description de la vie et des traditions comme on ne peut en trouver nul part ailleurs. L’histoire d’une famille de Maharajahs pas comme les autres qui bousculent les codes et font avancer les choses en Inde. On se prend alors très vite d’affection pour cette princesse que rien n’arrête !

C’EST FINI

Me voilà rentrée depuis tout juste un mois en France et de retour sur le blog pour un article de clôture.

En ce qui concerne le bilan de mon mois au Népal j’ai adoré Pokhara, une ville très touristique, bordée par un lac et par la magnifique chaine des Annapurna. Les températures y étaient beaucoup plus supportables qu’en Inde (loin des 43 C°) même si nous avions des orages tous les après-midis. Mes trois semaines à Pokhara sont passées en un éclair bien qu’elles n’aient pas toujours été faciles. En effet, la raison pour laquelle j’ai moins écrit sur le blog c’est parce que je me sentais moins intégrée à la vie Népalaise. Je ne vivais pas dans une famille et ma mission m’a un peu déçue.

Je m’explique ! Nous étions un groupe de 6 volontaires à arriver à l’orphelinat où nous avons été froidement reçu. Les jours avançaient et personne n’était jamais disponible pour nous, on ne savait pas vraiment quoi faire d’utile à part jouer avec la dizaine d’enfants présents… et faire cela toute la journée c’est long ! De plus un groupe de 20 volontaires s’est rajouté au notre ce qui m’a mise très en colère et a renforcé mon sentiment d’inutilité. Ce n’est que lors de ma dernière semaine lorsque je me suis retrouvée seule volontaire à l’orphelinat que je me suis sentie plus à ma place et plus proche des enfants.

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A ce moment là je suis partagée entre l’envie de rentrer car je ne dors pas et je ne mange pas (bonjour la deuxième tourista) et l’envie de rester car j’ai tellement aimé ces deux pays qui procurent des émotions incroyables à chaque coin de rue où l’on voit des choses que l’on ne voit nul part ailleurs. C’est donc avec le cœur lourd que je quitte le Népal, car ce départ marque la fin non seulement de cette deuxième mission mais surtout de ces quatre mois d’expérience inoubliable. Heureusement je retrouve mes parents en Inde pour une semaine de tourisme dans le Rajasthan et à Mumbai (voir vidéo de l’article précédent) afin que la transition soit moins dure.

C’est bizarrement au moment où l’avion se pose à Paris que je prend conscience de tout ce que j’ai vécu pendant ces quatre mois et j’ai cette sensation étrange d’avoir vécu dans un espace temps différent et que je reviens soudainement à la réalité.

Le retour à la maison est beaucoup plus dur que ce que je m’étais imaginé. J’ai cette impression de vide, de trop calme par rapport à la vie tumultueuse que j’ai menée pendant quatre mois, pleine de surprises. J’ai régulièrement des coups de blues. Ce qui me manque le plus c’est d’abord le style de vie, là bas je me sentais à l’aise et jamais angoissée de rien alors que chaque jours était une montagne d’aventures à surpasser. Et puis les gens me manquent, les relations sans jugements, beaucoup plus simples et plus saines.

J’ai pris le temps de me poser et de réfléchir par rapport à mon expérience et de répondre à des questions qui, j’espère, vous intéresserons ou vous aiderons si vous souhaitez partir faire du volontariat.

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Est ce que j’ai réellement servi à quelque chose ?

Globalement je pense que j’étais arrivée en Inde et au Népal avec beaucoup trop d’objectifs, et l’espoir de vouloir changer trop de choses. Ce qui n’était ni mon rôle ni une nécessité. J’ai été très déçue au début avec cette impression de ne pas remplir mon objectif de volontaire, je me suis dit plusieurs fois que je serais plus utile dans une mission de construction ou de nettoyage de l’environnement, que là, je verrais un résultat, que je verrais à quoi je sers. Mais finalement j’ai réfléchis à ce dont les enfants attendaient vraiment de moi, de quoi ont ils besoin, comment je peux satisfaire leurs attentes ? Et finalement c’est en leur apportant l’affection et l’attention dont ils avaient besoin que je me suis épanouie dans ma mission.

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Le business dans l’humanitaire ? Et si c’était à refaire ?

La grande question de l’argent et des arnaques ! J’ai fait le choix de partir avec un gros groupe Français afin d’être encadrée. Mais tout au long de mon volontariat j’ai eu de nombreuses déceptions. En ce qui concerne mon argent je ne sais pas s’il est allé vers les bonnes personnes et cela me travaille. Les coordinateurs sur place étaient très attirés par l’argent, ils nous proposaient des tours et du shopping beaucoup plus cher que la normale dans le but de toucher une grosse commission. J’avais l’impression d’être prise pour un porte monnaie ambulant alors que j’aurais espéré de leur part justement de l’honnêteté et des conseils pour ne pas me faire avoir. Je pense que pour une première expérience dans ce genre il est plus rassurant de partir avec un gros organisme mais si cela était à refaire dans le futur je ferai des recherches sur internet afin de trouver une cause et une ONG sur place qui ont besoin d’aide et je m’y rendrai par mes propres moyens sans intermédiaires.

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Que m’a apporté cette aventure?

Alors je ne fais pas partie de ces personnes qui reviennent totalement changée après une mission humanitaire ! Je suis encore bien la « moi » d’avant l’Inde mais je suis revenue avec une vision différente de certaines choses de la vie. Mon regard sur certaines personnes a évolué, j’ai appris à relativiser et à prendre du recul sur des petits tracas quotidiens sans importance, à apprécier des petits rien, j’ai appris à me dépasser, à affronter l’inconnu et sortir de ma zone de confort et je suis fière d’avoir vécu et parfois survécu à tout cela ! En somme ce genre d’expérience apporte un tas de nouvelles petites qualités et j’espère ne pas les oublier ! J’ai également fait de belles rencontres que j’ai hâte de revoir en France !

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La continuité de cette expérience sur le long terme ?

Je n’ai pas décidé de remettre mes objectifs professionnels en cause, simplement j’ai pris conscience de l’importance d’aimer ce que l’on fait de sa vie et à quel point il est agréable de se sentir bien dans ce que l’on fait et avec les gens avec qui l’on est. Je ne veux donc pas perdre mon temps à faire semblant avec des personnes que je n’apprécie pas ou dans un travail qui me met trop de pression et qui m’abimerait. En ce qui concerne l’humanitaire je n’ai pour le moment pas le projet de repartir mais dès lors que j’aurais un salaire je souhaite parrainer un enfant en Inde afin de lui donner accès à une bonne éducation, dans la poursuite de ce que j’ai fait là bas car cela me tient vraiment à cœur.

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J’espère vous avoir fait découvrir l’Inde et le Népal à leur juste valeur et que cela vous donnera envie d’y voyager ou d’y faire de bonnes actions. Je suis consciente que tout le monde ne peut pas se rendre sur place pour aider mais j’espère avoir réussi à vous donner conscience de l’importance de s’entraider. On ne nait pas tous égaux et ce qu’il y a de plus beau dans l’humanité c’est l’entraide. Trouvez une cause qui vous est chère et répandez le bonheur.

« EVERYTHING IS POSSIBLE IN INDIA ! »

DE L’INDE AU NEPAL

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 Ma meilleure amie Indienne, Neelu

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 Auntie 

Il y a une semaine j’ai du faire mes aux revoir à mon aventure  Indienne pour dire Namaste au Népal.

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Des aux revoir qui ne se sont hélas pas passés comme je l’aurais espéré mais c’est encore une fois la démonstration d’une culture bien différente de la nôtre et dure à comprendre d’autant plus dans des moments de tristesse.

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 Merci Anaelle pour avoir capturé la perfection 😉

Mes trois mois se sont clôturés par une semaine d’examens. Oui mes petits de 4 à 6 ans ont passé une semaine d’examens écrits et oraux…. sans succès. Bien trop petits pour ce genre d’exercice les copies rendues étaient toutes fausses, quand elles n’étaient pas blanches ! De même pour l’oral. Encore un des fonctionnement scolaire mystère de l’Inde. Et puis les institutrices, bien conscientes de l’ampleur des dégâts des copies gomment les réponses des petits pour y réécrire les bonnes… Après les cours nous partions faire le tour des maisons du quartier afin de promouvoir l’école et d’inciter les parents à y inscrire leurs enfants. Un moment qui aurait pu être des plus intéressant mais finalement un peu frustrant car tous les échanges étaient en hindi et impossible de savoir si les parents étaient intéressés ou non et quelles étaient leurs réactions etc.

Le système scolaire est complètement décalé par rapport nôtre. Après mon départ les élèves ont changé de niveau et les nouveaux élèves sont attendus à l’école cette semaine. Les grandes vacances scolaires ont lieues en Juin et les cours reprennent en Juillet pour un an !!!! Les petits écoliers Français sont de gros privilégiés en ce qui concerne les vacances !

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C’est avec beaucoup de regrets que je n’ai pas pu dire au revoir à mes petites bouilles à nouveau en raison d’un manque de communication des institutrices. C’est donc avec des larmes amères et de déception que je pars de l’école. Elles ne semblent pas touchées par mon départ (à moins encore une fois que ne pas montrer ses émotions fasse partit de leur culture) et je pars sans me retourner avec le sentiment que ces trois mois n’ont été qu’illusion.

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Mais l’aventure n’est pas terminée car, après un premier avion manqué, me voilà enfin au Népal !

Un pays à la fois proche mais différent de l’Inde ! Déjà, premier choc, un nuage de pollution impressionnant qui ne laisse même pas passer les rayons du soleil. D’ailleurs les Népalais portent des masques anti-pollution tandis qu’en Inde personne n’en porte.

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Les Népalais sont extrêmement souriants, ils n’ont aucun regard mal placé. Fini la vie de star également, car ici plus de demandes de selfies tous les 3 mètres !

Une nourriture toujours à base de curry et de coriandre mais beaucoup moins épicée et plus variée qui je l’espère me feront reprendre mes 4kg perdus lors d’une petite tourista pas très sympa ! Le plat national ce sont les momos, des petits raviolis à tomber !

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Momos

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 Chowmien

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 Banana Fritter

Les rues paraissent moins sales qu’en Inde mais en réalité les déchets sont amassés dans des points d’eau à moitié asséchés. Et en ce qui concerne les routes, les Népalais ne sont pas aussi friands de klaxons que les Indiens et ont une conduite beaucoup moins sportive ! A mon grand désespoir il n’y a pas de tuk-tuk, car en plus d’être très pratique ce n’est pas cher du tout. On se rabat donc sur les taxis qui sont deux fois plus chers. Et en parlant d’argent, je trouve que le coût de la vie ici est plus cher qu’en Inde. Notamment l’accès aux monuments, mais qui est surement dû au séisme de 2015 afin d’aider à la reconstruction.

Kathmandu qui a sont lot de fils électriques, de routes non damées et de poussières ambulantes se rapproche plus d’une ville « occidentale » que Delhi. Les Népalais sont également plus habillés à l’occidental, en jean tshirt avec toujours ce côté kitsch qu’on leur connait. Peu de femmes portent le Saree ou le Kurti.

Il y a autant de bazaars et de petits marchés dans les rues mais aucun bidonville aux alentours de la capitale !

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La religion la plus pratiquée au Népal est de loin l’Hindouisme et pourtant je n’ai vu que des temples Bouddhistes, que l’on appelle Stuppa. Et avec tous ces temples rectangulaires à plusieurs toits on se croirait presque en Chine ! Les monuments Népalais sont magnifiques mais hélas en partie détruits à cause du tremblement de terre.

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En ce qui concerne mon arrivée elle s’est beaucoup mieux passée qu’en Inde. Nous sommes 6 volontaires à habiter chez le coordinateur Népalais, 3 Français et 3 Danoises. La famille mangent avec nous, ils parlent très bien anglais, et nous expliquent pleins de choses sur leur pays et leurs coutumes et sont aussi très arrangeants ! Seul problème, le temps n’est pas au beau fixe, il fait froid, il pleut une bonne partie de la journée et le soir quand nous rentrons, pas de chauffage et pas d’eau chaude !!!! Dur dur la douche …

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Si je dois finir cet article par une première impression générale sur le Népal c’est que la vie y est beaucoup plus simple qu’en Inde ! Pas des dizaines d’imprévus à gérer dès que l’on met un pied dehors. C’est en cela je trouve, que l’Inde demande une forte capacité d’adaptation, à cause de cette gestion constante d’imprévus et de problèmes. Mais finalement c’est ce qui pimentait mes journées et les rendaient toutes plus uniques les unes que les autres …. et ce qui va le plus me manquer.

J’ai hâte d’arriver à Pokhara samedi, où je passerai mes trois dernières semaines de mission là bas. J’espère y apercevoir enfin l’Everest et les Anapurnas et respirer un air un peu plus pur !

KERALA

Un petit aperçu du Kerala en photos !

Le Kerala c’est une région du Sud de l’Inde, elle longe la cote ouest et surtout l’océan Indien !

Nous logions à Fort kochi à une heure de la capitale du Kerala, Kochi. Kochi et les villes du Sud de l’Inde sont totalement différentes des villes du Nord. Beaucoup plus riches, propres, de jolies maisons sans aucun bidonville à proximité, des églises partout, des hommes en jupes, une écriture toute ronde, des vrais magasins et des grosses publicités exposées à chaque mètre carré de disponible ! Je n’imaginais pas une telle différence entre le nord et le sud.

Nous avons commencé notre weekend en nous rendant à Kodanad, un centre d’entrainement d’éléphants pour assister à leur douche.

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Puis direction les waterfalls d’Anthirappilly. Il fait très humide dans le Kerala et un peu d’eau fraiche était nécessaire !

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Deuxième jour direction Munnar, célèbre pour ses plantations de thé. Toute cette verdure était magnifique nous en avons pris plein les yeux ! Seul regret, y être allé un dimanche, jour de repos pour les cueilleurs de thé.

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Troisième jour, nous ne pouvions repartir sans passer par la plage ! Et première fois dans un océan indien très agité et surtout plus chaud que l’air extérieur !!!

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HOLI

BURA NA MANO HOLI HAI !

Sans rancune, c’est Holi ! Telle est la devise de la fête des couleurs en Inde.

Connue à travers le monde entier, Holi célébre le jour de l’équinoxe du printemps, cette année du 1er au 2 Mars 2018 et si je devais la rebaptiser je l’appellerai sans hésitation la fête de la joie !

Le premier soir, la coutume est d’allumer un très grand feu, Holika Dahan, pour se remémorer la crémation de la Démone Holika, brulée par Vishnu.

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 Stand de fournitures d’Holi

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Au temple le 1er Mars

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 Même les animaux y ont droit ! 

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 Préparation du feu du 1er Mars, les Indiennes entassent des bouses de vaches sèchent et effectuent de nombreux rituels

Mais c’est le deuxième jour que la fête commence vraiment ! Tous les indiens sont habillés en blanc et armés de leurs poudres colorées ils se barbouillent le visage et le corps de jaune rouge vert bleu et rose en se souhaitant un « Happy Holi » !

Beaucoup d’organisations proposent de fêter Holi dans un festival avec DJ, pool party et buffet mais principalement destiné aux expatriés. Avec mes copines nous avons choisis une autre option plus authentique : celle de la fêter dans les rues de Delhi avec les Indiens, et nous n’avons pas été déçues !

9h du matin nous nous enfonçons les rues du quartier d’Hauz Kaz, un tas de petites ruelles étroites avec des Indiens déjà multicolores. Sans tarder les premiers Indiens viennent à notre rencontre nous souhaiter un Joyeux Holi et nous tartiner de couleurs ! On prend des photos on se fait des câlins on discute quelques secondes et nous continuons notre avancée. Du haut des balcons les enfants du quartier nous ont repérées et l’attaque des bombes à eaux commencent ! C’est marrant, ça rafraichit avec cette chaleur mais sur la tête ca fait mal ! Notre course aux couleurs se transforme en course contre les bombes !

Petite pause dans un coin « safe », mais pas le temps de se reposer car nous nous faisons accoster par une famille Indienne qui nous invite à célébrer Holi sur le toit de leur maison. En tant normal nous aurions refusé mais aujourd’hui c’est un jour spécial sans méfiance où seules la joie et la gentillesse priment ! Et ce moment partagé avec cette grande famille avec qui nous avons rigolé, pris des photos, mangé et dansé restera un de mes plus beaux moments d’Holi.

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En tout cas ce que je retiendrai de cette escapade dans ces ruelles c’est certainement la bienveillance des Indiens que nous avons rencontré.

Mais éviter des seaux et des bombes à eaux c’est tout de même fatiguant ! Pour vivre une nouvelle expérience nous nous rendons à l’Indian Gate, monument incontournable de Delhi qui attire des centaines de touristes Indiens et étrangers et où nous étions sures de pouvoir fêter Holi. Nous n’avons pas été déçues, tout le monde jouait le jeu même si nous avons surtout passé notre temps à prendre des selfies, Eh oui, pas de refus en cette journée, c’est Holi !

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Pour résumer, Holi fût une de mes plus belles journées car l’occasion de rencontrer des Indiens en toute confiance, et puis la joie et la bonne humeur ca booste !

Nous avons également fêté Holi à l’école le 28 Février avec nos petites bouilles encore plus mignonnes quand elles sont toutes colorées ! L’école était repeinte !

Nous l’avons fêté un jour avant car Le 1er, le 2 et le 3 étaient fériés grâce à Holi ! Avec tous les festivals et jours Saints les Indiens sont les Champions des jours fériés !!!

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POUR UN HOLI REUSSI :

  • Se huilez le visage, les bras et les cheveux car les pigments tachent et peuvent provoquer des réactions allergiques. On ne sait pas toujours avec quoi ils sont mélangés …..
  • Ne pas être blond ou avoir les cheveux blancs sauf si vous aimez les taches roses et vertes dans les cheveux !
  • Prendre des transports fermés. Notre conducteur de Rickshaw s’est pris une bombe à eau et nous avons évité de justesse l’accident.
  • Privilégier Tote bag, besace ou banane à cause des nombreux vols dont nous avons d’ailleurs presque fait les frais : PAS DE SAC À DOS !!!!
  • Ne pas mettre ses plus beaux vêtements car même si les couleurs s’estompent au lavage il restera toujours des tâches.
  • Profiter à fond de cette journée pour lâcher prise et arrêter de se méfier des Indiens et arnaques car c’est l’occasion de faire de belles rencontres et d’avoir de merveilleux souvenirs.
  • BE HAPPY IT’S HOLI !

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