Mois : avril 2018
Le sel … du Lac Rose
Le lac Retba, plus connu sous le nom de lac Rose, doit sa renommée à sa teinte qui vire du rose au mauve en fonction de l’intensité des rayons solaires, et également au rallye Paris-Dakar dont il constituait l’ultime étape.
Le lac Rose est un grand lagon peu profond, situé à quelques centaines de mètres de l’océan et entouré de dunes et de filaos. Il doit sa couleur à la présence de micro-organismes et à la forte concentration de minéraux.
Jour et nuit, il y règne une intense activité de centaines de personnes se livrant à l’extraction du sel (300 grammes dans chaque litre). Enfoncés jusqu’à la taille, les hommes arrachent les croûtes de sel déposés sur le fond et remplissent des pirogues que des femmes portent, à intervalles réguliers, sur la berge. Le sel récolté est ensuite vendu à des intermédiaires qui le commercialisent en ville.
UNE CURIOSITÉ SCIENTIFIQUE MENACÉE
Pour les biologistes, le lac Retba entre dans la catégorie des milieux extrêmes du fait de sa forte concentration en sel (de 80 g à 300 g/l de sel par litre). A titre de comparaison, la concentration en sel de l’eau de mer est de l’ordre de 32 g/l.
Pour les microbiologistes, le lac Retba est un lieu magique qui recèle des espèces rares et peu étudiées, les bactéries de l’extrême ! Des scientifiques ont déjà isolé de ce lac trois nouvelles bactéries dont une des bactéries la plus résistante au sel de sa catégorie ! Cet écosystème unique est pourtant gravement menacé par la surexploitation du sel marin. Si au XVe siècle, la surface du lac était de 15 km2, elle est passée à 4 km2 en 1976 et ne cesse de diminuer depuis.
Toubab Dialaw 29/04/2018
Situé à 50 km de Dakar, Toubab Dialaw est devenu un havre de paix pour un week-end reposant ou une seconde résidence pour des vacances bien méritées. Cette petite bourgade est le point de départ de la petite côte du Sénégal.
Principalement habité par les lébous qui sont réputés accueillants et joyeux, le village est perché sur des falaises ce qui rajoute à son charme. La mer est toute proche, vous entendrez certainement les vagues frapper les énormes rochers qui parsèment les plages. Grâce à un boum immobilier, le village est devenu très touristique; des hotels et résidences s’installent et donnent un nouveau dynamisme aux activités économiques. Visite guidée du petit village avec Jumia Travel
Le centre culturel “Sobo Bade” est l’une des très belles attractions de Toubab Dialao. Etonnant au niveau architectural et très riche au niveau culturel, le centre abrite souvent des expositions itinérantes, des spectacles nocturnes ou encore de petites foires artisanales. On y déniche facilement des objets déco très tendances, des bijoux ethniques et de très beaux tableaux peints par des artistes locaux. De plus, on y mange bien dans un cadre idéal et avec un panorama unique!
Un centre équestre propose des balades à cheval pour petits et grands. Pour les passionnés et même les amateurs, de très beaux chevaux sont apprêtés et un guide vous accompagne pour une sortie qui s’avérera plaisante. Les visiteurs peuvent ainsi faire un tour sur la plage, sur les hauteurs du village et dans la petite brousse qui entoure la zone.
Toubab Dialaw est aussi célèbre grâce à la grande danseuse Germaine Acogny qui a ouvert depuis bientôt 20 ans une école de danse qui a accueilli depuis une centaine de professionnels de cet art. L’école des sables est reconnue mondialement et s’active aussi dans le tourisme durable. En plus des visites, des résidences artistiques, stages et séminaires de formations y sont régulièrement organisés.
Musée Théodore Monod
En 2007, le nom de Théodore Monod a été donné au musée d’art africain de Dakar, précédemment appelé le Musée de l’Ifan. Il est consacré aux arts et rites des peuples l’Afrique de l’Ouest et plus particulièrement des ethnies présentes sur le territoire sénégalais telle que les Bassaris, les Sérères ou les Peuls Théodore Monod en avait été le fondateur et le premier directeur en 1936
Les tortues et le cadre …verdoyant !!!
Le village des tortues
UN CENTRE DE CONSERVATION
Le village des tortues de Sangalkam
Le Village des tortues du Sénégal est un centre de repeuplement soutenu par le Village des tortues de Gonfaron (SOPTOM, France, l’UICN, l’Union européenne, l’IFAN et les Eaux et Forêts du Sénégal). Il récupère des tortues adultes et organise la reproduction, avant de procéder à des lâchers dans des zones surveillées.
Le village des Tortues est au cœur de la réserve spéciale botanique de Noflaye placée sous tutelle du service des Eaux et Forêts. Son biotope, protégé, intègre et non exploité constitue le dernier de la région de Dakar.
Vous découvrirez différentes espèces, sénégalaises ou africaines. Il y a aussi des bébés en nursery, nés ici dont l’objectif final est de les libérer dans leurs milieux respectifs. C’est un patrimoine floristique et faunistique exceptionnel dans un cadre totalement naturel
Son circuit de visite guidée vous permet de découvrir plusieurs espèces de tortues qui ont été recueillies et protégées :
- La tortue géante sillonnée (Centrochelys sulcata), la plus grosse tortue continentale du monde. Elle peut atteindre 100 kg.
- La tortue forestière à charnière dorsale (Kinixys belliana), qui vit dans les forêts de Casamance (sud du Sénégal).
- Des tortues « léopards » et une tortue de Madagascar, l’Astrochelys radiata
- Les tortues aquatiques, présentes dans tout le pays.
Vous y verrez différents enclos sanitaires, quarantaines, écloseries et nurseries, le bassin à tortue d’eau, les enclos à reproduction. Vous assisterez aux accouplements, peut-être à la naissance laborieuse d’une jeune tortue, à la réparation d’une carapace facturée. Une équipe de dix permanents passionnés et expérimentés pourront répondre à toutes vos questions.