L ‘eaaaaaaaaaauuuu !!!!! ………..

Sans eau courant depuis  1 mois !  Il faut le vivre pour comprendre combien ce liquide est précieux.

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Chaque nuit dans tous les familles de Thiaroye, une femme fait des réserves pour les besoins de la maisonnée .

Ici , j ‘ai calculé que notre consommation quotidienne avoisine  400 litres

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Lessive,vaisselle, hygiène,WC,cuisine,ménage,hydratation …

La réserve est possible la nuit entre 3 h et 6 h 30 !

Il faut entre 1 h 30 et 2 h 30 pour remplir les contenants…  en fonction de la pression …

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Durant un mois !!!

La colère et l ‘épuisement  vont assez surement soulever un mouvement important …J’irai les soutenir dans les manifs !

Autant de mépris pour une ville faisant déjà  front à temps de  difficultés est indigne !

Toubab Dialo

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Selon la légende – volontiers relayée par les guides touristiques –, El Hadj Omar Tall, figure inspiratrice des Toucouleurs, serait venu dans ce village et aurait fait jaillir sur la plage une source d’eau douce aux vertus mystérieuses.

El Hadj Omar Tall (1797-1864)

El Hadj Omar, chef guerrier et mystique, fondateur de l’empire toucouleur.

Selon la légende – volontiers relayée par les guides touristiques –, El Hadj Omar Tall, figure inspiratrice des Toucouleurs, serait venu dans ce village et aurait fait jaillir sur la plage une source d’eau douce aux vertus mystérieuses.

 

El Hadj Omar, de son vrai nom Omar Saidou Tall, est né entre 1794 et 1797

Il reçoit de sa famille une instruction religieuse solide et apprend l’arabe. Il complète sa formation par des voyages auprès des Maures de la confrérie des Qadriya au Tagant et à Walata.

A 23 ans, El Hadj Omar entreprend le pélerinage à la Mecque. Le voyage dure treize ans.

Il se déplace ainsi entre le Caire, la Mecque, Médine et Jérusalem. Il séjourne quelques années à Médine, ce qui lui permet d’approfondir ses connaissances du Coran, de la culture coranique et de l’arabe. Pendant son séjour dans les lieux saints de l’islam, El Hadj Omar fait la connaissance du khalife Cheikh Muhammad Al Ghali, disciple d’Ahmad Al Tidjani, qui va exercer sur lui une influence déterminante.

Son « professeur » lui décernera le titre de khalife des Tidianes. C’est donc auréolé d’un prestige certain que El Hadj Omar va au Soudan en passant par le Nigeria, puis du Mali il se rend en Guinée avant de retourner au Fouta. Mais au lieu de s’y fixer, El Hadj Omar revient vers le sud et fonde Dinguiraye, jetant ainsi les bases d’un vaste empire musulman. Sa pensée religieuse s’affirme de plus en plus : il écrit « Al Rimah » fixant de fait sa propre approche de la doctrine religieuse.

En 1850 à 1857, il s’empare du Bambouck et du Kaarta et occupe quelques années plus tard le Nioro, alors capitale du royaume païen des peuples bambaras, fondant un empire s’étendant du Haut-Sénégal à la Gambie.

C’était l’époque où la domination française commençait à s’affirmer sur tout le Sénégal. En 1857, les troupes de Faidherbe et celles du Khalife s’affrontèrent à Médine, puis à Matam en 1859. Ce n’est qu’en 1860 qu’un traité de paix fut signé.

Ce répit permis à El Hadj Omar de se tourner contre les Bambaras païens et animistes et les Peuls de Macina qui, bien que musulmans, avaient refusé de lui prêter main forte contre les « ennemis de la foi ».

En 1864, El Hadj Omar prend leur capitale : Hamdallahi. C’est là qu’une révolte va le bloquer. Il en réchappe in extremis pour disparaître ensuite dans des conditions mal connues en 1864 dans les grottes de Bandiagara au Mali.

Son fils Ahmadou, désireux de continuer son œuvre, se voit obligé à cause des difficultés rencontrées à signer avec les Français le traité de 1887. Mais, en 1890, Archinard prend d’assaut Ségou, la capitale d’Ahmadou, le contraignant à chercher refuge au Macina, où les Français l’assaillent. Il livre une bataille épique et héroïque en 1893.

Cinq ans plus tard, en 1898, meurt en homme libre Ahmadou, descendant et porteur des rêves inachevés du grand combattant que fut El Hadj Omar Tall.

Autour du puits

Le village fait partie de la communauté rurale de Yenne. Il est situé dans le département de Rufisque (région de Dakar).

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Les habitants sont principalement des Lébous.

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Officiellement crédité de 2 210 habitants en 2003, Toubab Dialo compterait aujourd’hui plus de 3 000 personnes.

Bateau de pêche

Village de pêcheurs adossé à la falaise, Toubab Dialo se tourne maintenant vers le tourisme, grâce à un environnement paisible propice aux baignades et aux promenades.

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Le village abrite l’École des Sables, un centre international de danses traditionnelles et contemporaines d’Afrique créé en 1998 et animé par la chorégraphe Germaine Acogny.

Germaine Acogny, née au Bénin en 1944, est une danseuse et chorégraphe francosénégalaise, figure historique de la danse en Afrique depuis la fondation de son premier studio de danse africaine en 1968, à Dakar.

En 1968, elle crée à Dakar un studio de danse2. Entre 1977 et 1982, elle dirige Mudra Afrique, créé par Maurice Béjart et le président Léopold Sédar Senghor à Dakar. En 1980, elle publie son livre La Danse africaine, édité en trois langues2,3. Après la fermeture de Mudra Afrique, elle enseigne à L’Isle-Jourdain, à 35 km de Toulouse3, puis elle s’installe à Bruxelles avec la compagnie de Maurice Béjart et organise des stages internationaux de danse africaine qui remportent un franc succès auprès du public européen. En 1985, elle fonde avec son mari Helmut Vogt le « studio-école ballet-théâtre du 3e monde » à Toulouse.

En 1995, elle décide de retourner au Sénégal et, en 1998, crée l’association Jant-Bi / l’École des Sables. En 1997, elle est nommée directrice artistique de la section danse d’Afrique en Création à Paris et des Rencontres chorégraphiques de danse africaine contemporaine, fonction qu’elle assume jusqu’en septembre 2000. Elle inaugure au Sénégal en 2004 un centre international de danses traditionnelles et contemporaines d’Afrique nommé « École des sables »2.

Germaine Acogny est chevalier de l’ordre du Mérite et officier de l’ordre des Arts et des Lettres de la République française et chevalier de l’ordre national du Lion du Sénégal.

En 2014, elle est classée parmi les « 50 personnalités africaines les plus influentes dans le monde » selon le magazine Jeune Afrique4.

Egalement… une école Montessori …!

Des concerts , des hébergements originaux …

Joal Fadiouth

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Fadiouth est certainement le plus joli village de la partie nord du Sénégal. La ville se compose de quatre parties:DSC03757

le centre culturel Senghor Léopold Sédar Senghor1- La ville de Joal , est habitée par des pêcheurs sérères, le plus souvent musulmans. La localité est d’ailleurs l’une des zones de pêche les plus importantes du pays. Dotée d’un collège, d’un lycée, de plusieurs écoles primaires, d’un centre culturel , d’un foyer de jeunes et La maison de Senghord’une école privée réputée, Joal est connue malgré sa modeste taille sur tout le territoire national. Ce rayonnement est sans doute dû au regretté Léopold Sédar Senghor, premier Président du Sénégal, ancien ministre et académicien français qui y a passé son enfance. La maison natale de son père peut d’ailleurs être visitée bien qu’on n’y trouve rien qui soit digne d’intérêt . Vous pourrez parcourir la ville le long de la plage, de la forêt du séminaire de Ngazobil jusqu’au pont de Fadiouth.DSC03752 (1)

Fadiouth, reine du royaume de Fasna est une des plus grandes passes pour traverser la lagune Mama Nguedj, une des portes de la Petite Côte.

Distante de près de 120 km de Dakar, l’île se détache là-bas, derrière Joal, avec son pont pittoresque en bois, long de 725 m.

Tout à côté, une autre île, le cimetière marin, perché à près de 9 m de hauteur, élève ses croix blanches ; un second pont le relie à Fadiouth. Et tout autour, des bras de mer, des palétuviers, d’autres petites îles au milieu de la mangrove.

La population est composée, dans sa grande majorité, de Sérères qui se réclament comme des Séréres-Socés et descendants du roi Waly Mané. Les chrétiens sont les plus nombreux et les musulmans représentent à peine 2% de la population sur les 10 000 âmes que compte l’île.