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Jour 3:

Posted by on 24 avril 2023

Ca y’est premier jour de travail. Aujourd’hui levée à 7h30, prête à 8h pour ma toute première réunion d’équipe. Première étape Lilian(e) la responsable de la partie animalière commence par nous présenter tout le monde. Bien trop de prénoms à retenir, là tout de suite, seuls cinq me sont restés dans la tête…. Sur une vingtaine. Rien ne change chez moi.

Une fois que tout le monde est au courant de son poste et prêt à démarrer le travail, Kevin (one of the five) nous montre quelques vidéos pour nous présenter le travail qui est fait ici: protection des primates par le biais de la création de petits ponts en câbles et tuyaux d’eau, plantation d’arbres pour permettre une reforestation, équipe vétérinaire pour les blessées, construction d’espaces pour les longs pensionnaires, service communication/ relève de fonds et réseaux sociaux, explication de comment se passe la relâche etc…

Un petit tour s’impose pour nous présenter les lieux. On nous montre la plantation et les enclos où sont présents les vervets. Comme ils ne peuvent pas être relâchés seuls, ils doivent recréer une relation de groupe pour qu’au bout d’un ou deux ans, le groupe puisse être relâché dans la nature. Il faut minimum 10 individus pour remettre les vervets dans la nature pour qu’ils aient le maximum de chance de survie. S’ils sont jeunes, le premier mois se fait avec une présence importante de l’humain, une fois passé le premier mois, ils sont placés dans un premier enclos pour les plus jeunes où une mère de substitution est présente pour leur apprendre comment interagir avec les autres singes. Puis dès qu’ils sont prêts, ils passent dans le grand enclos avec le reste du groupe. Ici, le minimum de contact avec l’humain. Le but est de leur faire comprendre que les humains ne sont pas des amis pour eux, qu’ils doivent chercher la nourriture seuls. Trois mois avant le départ, ils subissent un « entrainement de survie » pour leur apprendre le maximum de chose avant le grand saut.

Pour le moment un seul groupe a été relâché dans la nature et 100% du groupe est vivant donc c’est une énorme réussite pour eux. Pour savoir cela ils ont mis des colliers gps pour pouvoir suivre le dominant du groupe et donc par définition le reste du groupe. De nombreuses heures d’observation sont également de mise pour celui qui gère la partie recherche.

Ensuite on observe également l’enclos des Sykes. Pour eux il est bien plus simple de les relâcher dans la nature car il et possible de les remettre seul. Il y a également un enclos pour les babouins situé le plus loin possible des vervets car les deux espèces ne s’entendent pas du tout. Si tu vois un babouin, aucun vervet, ni colobe ne sera dans les environ et inversement. Puis il y a un espace prévu pour une quarantaine pour les animaux malades. Et pour finir un enclos bien plus grand et en réparation pour les Colobes. Pour le moment aucun Colobe n’est donc accueilli dans le centre. Nous croisons également beaucoup d’escargots qu’il est difficile de ne pas écraser sur le chemin. Un bébé baobab croise également notre chemin. Il a déjà une centaine d’années, mais il parait minuscule à côté de celui que nous avons croisé la veille. Pourtant même celui-ci a déjà la capacité d’absorber énormément d’eau à travers ses racines creuses.

Lilian(e) prend la suite de Kevin. Elle nous explique tout ce qu’on a à savoir, le travail que l’on va faire. Elle nous présente également les individus un par un et nous explique pourquoi il est compliqué de garder un bébé colobe en vie quand ils en récupèrent. En effet les bébés colobes demandent bien plus d’attention que n’importe lequel des bébés singes. Ils ont besoin d’une présence constante jour ET nuit. Ils ne dorment pas plus de quelques trentaines de minutes. Ils sont très compliqués à garder en vie car en plus ils ont des besoins très particuliers.

Une fois cela fini, une pause s’impose. Puis rencontre officielle avec Patience qui nous explique son rôle. Elle gère toute la partie communication: réseaux sociaux, fundraising,… Elle nous explique que toutes les idées sont bonnes à prendre pour elle et que si jamais une germe dans notre esprit elle est preneuse.

Le travail commence pour ma part avec de la création de contenu. Des posters, de la correction de papiers, des posts… Je passe toute ma journée sur l’ordinateur à faire ressortir mon côté créatrice. A midi la pause du repas et à 16h fin du travail.

A peine fini, nous organisons déjà une sortie à la plage. La fin de journée est presque identique à la veille: plage, détente et cocktails au bord de l’eau. De retour à la maison, la routine habituelle: douche, manger, Tijara, Discussion, dodo.

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