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Jour 1 :

Posted by on 23 avril 2023

Ps avant la lecture: je ne me suis pas relu, trop fatiguée, désolée pour les fautes ^^

Ca y’est c’est le départ ! Après 2h30 de trajet en voiture pour attendre l’aéroport Charles de Gaule terminal 1, me voilà enfin prête à rejoindre le gate 61 direction Munich. J’ai trois avions à prendre en tout. D’abord de Paris à München, puis de München à Frankfurt et enfin direction Mombasa.

Ce serait mentir que de dire que je ne suis pas tendue comme un string dès le départ de Paris. Je n’ai jamais été autant stressée à l’idée d’un départ. Et le stress continue dans les avions puisque chacun d’entre eux subit son lot de turbulences, desquelles je me serais bien passée. Mon premier avion part avec 25min de retard, mais arrive miraculeusement à l’heure. Le second est le nouveau Boeing 787-9, sur les hublots, pas de rideaux mais des vitres qui se teintent. Le troisième trajet est rempli de turbulences.

Arrivée sur place, 24 degrés dehors, alors qu’il n’est que 5h30. On pourrait presque dire que c’est le jour 2, puisque ça y ‘est on est le 22. Mais dans ma tête je vis toujours la même journée. Je n’ai quasiment pas eu l’occasion de dormir dans l’avion, je suis exténuée quand j’arrive à l’aéroport. Après une attente interminable entre la vérification du pass vaccinal, mais aussi celui de mon visa, je sors enfin retrouvée la lumière et le soleil… Et non, c’est la saison des pluies à Mombasa, pas un brin de soleil en vu. C’est un orage fracassant qui m’accueille et histoire de me souhaiter la bienvenue en beauté, il crée une inondation sur la route de l’aéroport. Mon chauffeur est donc bloqué sur la route et me voilà à attendre son arrivée. Karibu Oulie.

Après quelques périples et la découverte de la  conduite kenyane, je fais enfin mes premier pas dans le centre qui va m’accueillir pendant un mois. Maria est la première que je rencontre, un sourire agréable et quelques phrases rassurantes. Il est 10h et ça fait maintenant 27 heures que je suis réveillée quasi en continue. J’ai diablement besoin d’une douche et de quelques heures de sommeil. C’est Patience qui me montre ma chambre et me fait le tour rapide des lieux. Elle me présente le premier primate de mon voyage T’Jara. Il a un mois environ et a été récupéré chez un particulier. Il n’est pas encore avec les autres à cause de la pluie et du fait qu’il ne sa cachent pas correctement. J’aurais pu m’extasier devant, mais c’est clairement la fatigue qui prend le dessus.

Anna bénévole allemande qui vit également ici se présente à moi pendant que je m’installe et à peine est-elle partie que je saute dans la douche. Une eau salée et froide prend contact avec ma peau, mais la frileuse en moi s’en fout complètement. Je suis bien et heureuse d’être là. Après 2 heures de sieste, je me bouscule pour aller manger et rencontrer les personnes qui travaillent ici. 3 personnes en plus d’Anna se présentent à moi, mais impossible pour moi de retenir leurs prénoms, je verrai ça demain.

La cuisine est délicieuse et les gens sont accueillants et sympathiques, c’est très agréable. On se sent comme à la maison. Anna me propose de l’accompagner aller acheter des cigarettes. Je découverte les premiers petits commerces. Des minuscules baraques avec des toits en taule et des locaux qui proposent des produits diverses installés sur des petits montants en bois. Je découvre également la plage. Un sable blanc et compact, une immense étendue d’eau et quasi personne dû au temps capricieux. Finalement je suis bien contente de cet accueil.

Alors qu’il a arrêté de pleuvoir, Anna me propose de l’accompagner faire la visite des villages. J’hésite grandement à venir. Je suis encore fatiguée et je n’ai pas envie de m’incruster dans sa découverte, mais elle a l’air contente de me faire découvrir quelque chose. Je me dis que je ne suis là qu’un mois et que chaque occasion de voir des choses est bonne à prendre. Alors je dis oui. Armée de nos vélos électriques on découvre à l’aide de notre guide des endroits merveilleux. On commence par une rue commerciale ou tout est vendu : des légumes, des vêtements, des chaussures, des draps… La plupart des produits materieux viennent de Chine car cela coute moins chers pour les locaux. Il y a même un cinéma en hauteur. Un tout petit escalier en colimaçon nous amène dans une petite salle où un écran de télé diffuse un film. Pour nous européen ce serait la télé du salon, mais pour eux c’est le cinéma local.

De retour dans les petits chemins avec des bonbons pleins les poches, on s’arrête régulièrement pour les donner aux enfants qui crient « Jambo » (bonjour) dès qu’ils voient des européens. Ici les bonbons coutent cher, alors les parents n’en achètent jamais. Le paquet coute 200 shillings kenyans, ce qui équivaut à 1,35 euros. Alors pour nous c’est rien, mais pour eux c’est énorme.

Le meilleur de l’après midi est la rencontre ave Mohamed et sa femme qui nous accueillent gentiment et nous partagent leur quotidien et leur culture. Mohamed nous propose des cachous frais, qu’il prépare devant nous en nous expliquant chaque étape. L’arbre d’où proviennent les fruits que nous allons manger est juste à côte de nous. Il brule la coque jusqu’à que toute l’huile soit évacuée, la casse et nous pouvons alors déguster des cachous frais. C’est délicieux, bien meilleur que ceux qu’on pourrait trouver dans n’importe quel magasin. Avec les cachous, il nous propose une noix de coco fraiche. Il nous apprend que le jus est bon pour les reins. Ensuite la mama nous prépare un repas typique, « kenyan pizza » ils nous disent. En réalité c’est de …… avec du citron et du piment. Pour accompagner le plat il y a du poisson dont j’ai oublié le nom et du requin. Je goute malgré la réticence de mon estomac, c’est très fort en gout et très salé mais ce n’est pas si mauvais. Ici, dans le village, seules les femmes cuisinent. Traditionnellement c’est très mal vu qu’un homme cuisine pour sa femme. Dés 6-7 ans, les enfants apprennent à cuisiner et à partir d’une dizaine d’années, ils cuisinent généralement à la place de la mère. Après la dégustation et une fois mes bouts de doigts brulés, le guide nous lave les mains. C’est une coutume ici, les hommes lavent les mains des femmes après le repas.

Après avoir discuté avec eux, ils nous proposent de visiter leur maison. Avec son toit en feuilles de cocotiers qu’ils doivent changer tous les 4-5 ans, la bâtisse est faite avec un mélange de glaise et d’eau. Elle n’est utile que pour dormir. Il y a trois chambres, celles des parents, celles des filles et celles des garçons. Ici pas d’électricité, seule une lampe à paraffine. Ils nous expliquent qu’ici à 18 ans les hommes doivent quitter la maison familiale et construire leur propre « chez-eux », même si c’est dans le jardin des parents. Les filles, elles peuvent rester jusqu’à ce qu’elles soient mariés.

Après avoir dit au revoir dit au revoir et remercier « Asante sana » ceux qui nous ont accueillis, nous finissons notre tour par la rencontre du « Witchcraft » du village: « Mganga », qui nous présentent les plantes qu’il utilise pour soigner : crème pour les rhumatismes, maux de tête, diarrhée qu’ils appellent ici « Mombasa express », ainsi que du viagra et une potion d’amour. Il nous propose d’ailleurs d’en ramener un échantillon à la maison.

De retour au centre, j’ai déjà des souvenirs pleins la tête. On mange et on s’occupe du petit T’Jara pour le nourrir et l’accompagner dans sa phase d’euphorie et de jeux. Extenuée, je pars me coucher, malgré la proposition des collègues d’aller boire une bière. Peut-être demain.

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