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En direct de mon lit d’hôpital. Pas d’inquiétude je vais bien. Mais que serait un voyage au Kenya sans une méchante infection bactérienne. Hier je me sentais vraiment fatiguée, impossibilité pour moi de travailler. J’ai dormi presque toute la journée. Rien de trop inquiétant sur l’instant je pensais simplement avoir un coup de fatigue dû au changement de météo et à ma longue semaine.
Aujourd’hui il s’avère que quelque chose ne va définitivement pas pour moi. J’ai mal à l’estomac, j’ai des courbatures mais surtout de la fièvre. A 15h30 me voilà en compagnie de Freya direction l’hôpital de Diani Beach. Après analyse sanguine le résultat tombe. Je suis infectée par une bactérie. Mes globules blancs plafonnent à 74 au lieu de 35 et mon test qui permet de quantifier les bactéries que j’ai dans le sang est à 53 au lieu de 8 maximum. Çaaaaaa vaaaaaa c’est presque rien (presque x7) 😅😂
Bref je suis obligée de rester à l’hôpital pour la nuit sous surveillance ainsi que probablement le lendemain. Encore une fois pas d’inquiétude. Je vais bien. Le médecin est rassurant. Après quelques injections d’antibiotiques tout ira mieux. J’espère que ça ira mieux d’ici ce week-end. J’aimerais vraiment faire ce safari.
4 bouteilles rien que pour moi… Mais bon c’est pas du rhumMême de l’hôpital la vue est magnifique
Bien évidemment , la pluie a changé absolument tout notre planning. Le samedi, elle n’a cessé de tomber dès le matin très tôt jusqu’à environ 17h. L’après midi chez Wendy a été annulé par manque de volonté principalement. Un samedi tranquille donc, comme à la maison. Nous avons regardé des films et lu toute la journée. Une journée chill comme on les aime.
Avec la fin de la pluie, nous avons enfin la possibilité de bouger. Nous voilà donc parti pour Backpackers. Un endroit assez touristique pour boire un verre et passer la soirée. Nous y allons tôt tant que le soleil est encore un peu présent. Là-bas, Wendy nous rejoint. Nous mangeons sur place (hamburger au bacon et frites) et profitons de cette soirée entre filles pour se raconter pleins d’anecdotes sur nos vies.
Wendy est une ancienne journaliste, maintenant à la retraite. Elle continue d’écrire principalement des Blogs pour raconter ses voyages autours du globe. Tous les ans elle choisit une nouvelle destination et part à la découverte de la culture, des populations, de la nourriture… Elle veut revivre ses 20 ans, sa jeunesse, retrouver le même état d’esprit. Moi, je pense qu’elle a toujours 20 ans dans sa tête. Elle est pleine de vie, d’idées et de joie de vivre. L’âge c’est dans la tête. C’est pas qu’une phrase pour rassurer, c’est la vérité.
Freya est anglaise et travaille en tant que soigneure animalière depuis 7 ans. Sa passion c’est les rhinos et c’est une des raisons pour lesquelles elle est venu ici au Kenya. Elle a fait l’Afrique du Sud l’année passée et depuis janvier elle traverse la Tanzanie et le Kenya a la recherche d’animaux dans leur milieu naturel. Après avoir passée des années à les voir « en cage », de promouvoir leur protection dans leur milieu naturel, de prêcher les associations…. Elle a décidé de mettre la main à la pâte différemment. Elle a deux chats à la maison qu’elle aime plus que tout, mais elle se plaît tellement ici qu’elle n’est même pas sûre de vouloir retourner un jour chez elle.
De mon côté, vers 22h30 (OK des 21h), je commence vraiment à fatiguer. Le changement d’environnement et le fait de devoir toujours parler en anglais fait que mon cerveau s’épuise plus facilement (déjà que c’est un faignant celui-là). Nous rentrons donc au camp le ventre plein et l’esprit aussi.
Le lendemain matin, le temps n’est pas beaucoup mieux. Je profite que tout le monde dorme encore pour passer un peu de temps avec Nala. Elle est vraiment adorable! Une fois l’option Shimberhills mise de côté à cause de la dangerosité d’y aller après toute cette pluie, nous nous décidons à partir chez Wendy aujourd’hui, comme nous n’avons pas pu y aller hier. Avant midi nous discutons de la possibilité pour nous de faire un safari le weekend prochain. Après une longue sieste auprès de Nala et le retour (encore) de la pluie, Tijara n’ayant pas pu profiter de l’extérieur aujourd’hui, a le droit à une heure de jeu.
Dès la dernière goutte de pluie tombée sur le sol, nous voici sur le départ pour aller chez Wendy. Le tuktuk qu’elle a commandé arrive. Il est censé connaitre la destination et nous partons sereines. Seulement après quelques minutes, il semble perdue, nous demande où nous allons de nouveau et nous devons appelé chevalier Wendy pour qu’elle vienne nous chercher à dos de Botoboto. Là voilà qu’elle arrive, pied nu à l’arrière de l’appareil. Sur la fin du chemin, notre chauffeur arrive à embourber son véhicule mais pas d’inquiétude il parvient à nous faire ressortir de notre prison éphémère.
Enfin arrivée là-bas entières, nous découvrons le petit chez-soi de miss Wendy. Le lieu est cozy, rempli de chiens, de chats (dont une mère avec une patte en moins) et de locaux adorables.
Le responsable Youseph, nous accueille avec ses deux enfants. Son histoire est agréable à entendre. Il a grandi dans le village d’à côté, il était fermier et a hérité de ses terres. Il a décidé de transformer les terres en petits cottages pour les touristes. Il fait la cuisine pour eux, il y a une piscine, des plantations… C’est vraiment trop mignon. Même si nous arrivons tard, il nous prépare un repas absolument délicieux. Je n’ai jamais gouté un poisson aussi bon. Je ne suis pas fan de poisson normalement, mais honnêtement je pourrais manger celui qu’il nous a préparé tous les jours. Yoseph s’occupe de Bahati tout seul. Il gère la cuisine, la clientèle, le nettoyage de la piscine, des chambres… Il est vraiment adorable et très accueillant comme la plupart des gens ici.
Une fois le ventre plein, nous discutons et profitons des chiens. Il y’en a 7 en tout. Tous autant câlins les uns que les autres.
Ensuite, les filles partent se baigner dans la piscine (beaucoup trop froide à mon gout) et nous profitons de ce temps calme, nuageux mais calme.
Nous discutons avec Wendy jusqu’à presque la tombée de la nuit (c’est à dire 18h). De là nous décidons de rentrer. Demain même si c’est un jour férié, je travaille. Et je commence vraiment à être très fatiguée.
Je suis partie vendredi dernier à midi. Cela fait donc une semaine que mon périple à commencé. Aujourd’hui j’étais très fatiguée. Surement dû à l’adaptation à ce nouvel environnement. Je n’ai fait que du travail de bureau pour chercher des sponsors/partenaires et j’ai écrit ma première page de journal pour le « daily newspaper » du centre. J’aurais aimé pouvoir vous montrer mon travail mais malheureusement c’est top secret tant qu’ils ne l’ont pas corrigé et envoyé.
En parlant de sponsors et de partenaires, ceux qui me lisent, n’hésitez à me contacter sur Whatsapp si vous avez des contacts direct dans les parcs animaliers. Si jamais une structure que vous connaissez est intéressée par un éventuel partenariat avec l’association Colobus conservation alors faite le moi savoir.
Aujourd’hui je n’ai donc pas beaucoup de photos à partager. Je vais simplement vous présenter la doyenne du groupe. Elle a 23 ans, râle tout le temps, est très capricieuse sur la nourriture et adore les câlins: je vous présente Nala:
Comme il a plu toute la journée, la température est agréable. Il fait presque un peu frais. Si normalement sous 35°+ je ne me plains pas trop de la douche froide, j’avoue qu’aujourd’hui je regrette le confort européen.
Notre planning du week-end était de partir voir les Sheldrick falls dimanche, mais au vu du mauvais temps, cette option est reconsidérée. Là-bas l’intérêt est de voir un couché de soleil et non un couché de nuages (comme dirait Lilian(e) ). L’autre option est alors celle de Twiga camping site au centre sportif de Tiwi. Nous verrons bien. D’ici là, s’il fait beau, demain midi nous irons manger chez Wendy, une bénévole australienne qui est ici en « vacances ». Encore une fois, si le temps nous le permet, nous irons bronzer au bord de la piscine de son hôtel et profiter des cocktails. A la fin de la journée, peut-être qu’une sortie en « boîte » sera de mise. Là encore rien n’est sûr.
Le centre où je suis est ouvert au public et contient donc une salle remplie d’informations en tout genre, de dessins, de questions et aussi d’anecdotes. Je voulais vous partager une des histoires qui y est présente:
Pour mes amis qui ne parlent pas anglais, voici une traduction approximative:
Je serais un colibri
Nous sommes constamment bombardés par des problèmes dont fait face notre monde et parfois on peut se retrouver complétement dépassé par ceux-ci. Wangari Mathai, une activiste politique, environnementale et sociale kenyane et également la première femme africaine a avoir remporté le prix Nobel de la paix partage une histoire spéciale d’un colibri qui fait du mieux qu’il peut.
L’histoire du colibri est à propos d’une énorme forêt qui est en train d’être consumé par un grand feu. Tous les animaux de la forêt en sorte, pétrifiés alors qu’ils regardent la forêt bruler, ils se sentent dépassés et complètement impuissant. Tous, sauf le petit colibri. Il dit: « Je vais faire quelque chose pour stopper le feu ». Alors il vole jusqu’au ruisseau le plus proche et récupère une goutte d’eau. Il la crache sur le feu et vole de haut en bas, de haut en bas, de haut en bas, aussi vite qu’il le peut.
Pendant ce temps là, tous les autres animaux, des animaux bien plus gros, comme l’éléphant avec sa grande trompe qui pourrait ramener bien plus d’eau, restent là impuissant. Et ils disent au colibri: « Qu’est-ce que tu penses pouvoir faire? Tu es trop petit et ce feu est bien trop grand. Tes ailes sont trop petites et ton bec est si minuscule que tu ne peux apporter qu’une seule goutte d’eau à la fois. »
Mais alors qu’ils continuent de le décourager, le colibri se tourne vers eux sans perdre de temps et leur dit « je fais du mieux que je peux ».
Wangari Mathai nous fait écho du message du colibri aux autres animaux parce que c’est ce que nous devrions tous faire. Nous devrions toujours nous comporter comme un colibri. Wangari dit: « Je suis peut-être insignifiante, mais je ne veux certainement pas être comme ces animaux qui regardent la planète se réduire en fumée. Je serai un colibri. Je ferai du mieux que je peux.
Malheureusement, la journée commence avec une mauvaise nouvelle. La femelle Sykes que nous avions récupéré la veille n’a pas passé la nuit. Suite aux analyses ainsi qu’aux informations qu’on a, l’option de l’empoisonnement est envisagé. L’animal a été retrouvé dans un hôtel et il est courant de retrouver des animaux morts par empoisonnement. La raison est que les touristes, n’ayant pas l’habitude des singes, laissent en général leurs affaires en accès libre. Il n’y a pas de risque de vol car il y a des gardes partout, par contre, il peut y avoir un risque que les animaux viennent jeter un œil et notamment piquer dans les tablettes de médicaments. Les singes meurent alors d’empoisonnement sévère dû à l’ingestion massive de médicaments. Donc si partez en vacances au Kenya, pour le bien-être de nos petites et grandes bêtes, protéger vos médicaments autant que votre argent.
Malgré ce mauvais début de journée, pas le choix, le travail continue. Aujourd’hui je m’occupe de la partie communication et réseaux sociaux. Une journée entière de bureau, où le but est de créer différents posters pour un évènement qui aura lieu en août. Un tournoi de golf est organisé à la plage de Diani pour obtenir des sponsors et des aides. Il faut donc prévenir les sponsors déjà existants avec une lettre, créer un poster pour le public ainsi que plusieurs affiches explicatives de l’organisation de la journée et des dons. Une journée entière sur l’ordinateur donc, à créer, corriger, vérifier, perfectionner…
L’après-midi je m’attaque également à la recherche de nouveaux partenaires. Ils profitent du fait que je sois française pour élargir leurs horizons. J’espère obtenir quelques réponses positives de parcs pour pouvoir les aider. Nous verrons bien…
La fin de journée arrive bien vite. Aujourd’hui, tout le monde est fatigué, pas de sortie à la plage de prévu, mais du repos bien mérité!!
Animal daycare number 2. Aujourd’hui, comme hier je m’occupe du nettoyage des enclos et de la récupération des branches avec Freya et Henry. La matinée n’est pas vraiment différente de celle de la veille: nettoyage, nourrissage, branches. Nous partons sur un chemin différent de la veille pour aller récupérer les branches. Nous passons également par de nombreux petits villages et croisons beaucoup de personnes.
L’après-midi est un peu différente. Nancy (grande responsable) a finalement un peu de temps à m’accorder pour que nous discutions de mon séjours sur place et de son organisation. Après un petit tour en ville, me voilà de retour pile poil pour un appel d’urgence. Un Sykes a été aperçu dans l’hôtel dans lequel nous avions récupérer celui mort de la veille. Nous partons donc Lilian (responsable animalière), Anna, Eric (vétérinaire) et moi pour Baobab. Sur place un garde nous escorte et nous montre l’animal. C’est une femelle qui est effectivement couchée et mal en point. Elle a l’air affaiblie et ne part pas en courant quand Eric s’approche d’elle. Le temps qu’il prépare le sédatif, nous gardons un œil sur elle pour être sûr de ne pas la perdre. Elle bouge un peu, mais presque pas. Eric se positionne et en quelques minutes, sa sarbacane en main, il lâche la flèche dans la cuisse de l’animal. Deux minutes plus tard à peine, elle dort. Après l’avoir mis dans une cage de transport et en départ pour le centre, un autre appel survint. Sur place, tout près de l’endroit où nous venons d’intervenir, ils viennent de trouver une autre Sykes, malheureusement déjà morte.
De retour au centre, je me retrouve pour la première fois ici au côté du vétérinaire pour l’aider dans ses manipulations. Tout est vraiment très intéressant. Il palpe son abdomen, ses membres, il prend son pouls et se rend compte que la femelle a un problème cardiaque. Le pouls à l’arrière train est vraiment faible et en ouvrant la bouche, il se rend compte que les gencives sont blanches. Donc l’animal est surement en anémie. On peut observer au niveau de son abdomen que son cœur compense par à-coups. Le pronostic vital est engagé, elle est en tachycardie. Eric me demande assistance pour qu’il puisse récupérer du sang pour faire des analyses pour savoir si l’animal a une infection. Dû à l’état anémique de la femelle, seules quelques goûtes arrivent à être prélevées, juste assez pour les analyses. Une fois tous les premiers examens faits, il est temps de la mettre dans sa cage pour la nuit. On espère tous la retrouver en vie demain matin.
Bonjour tout le monde! Aujourd’hui c’est une longue journée qui s’est déroulée avec une ribambelle d’imprévus. Belle journée cela dit, remplie de nouvelles connaissances !!
Début de journée à 8h comme d’habitude (déjà une habitude). Aujourd’hui, je suis dans le groupe qui s’occupe du nettoyage. Après avoir trouvée tous le matériel nécessaire et à ma taille, me voilà seau à la main droite et ballet dans la gauche. Le premier enclos à nettoyer est celui du groupe des vervets. Le but est de les passer d’un côté de l’enclos pour nettoyer et ensuite faire l’inverse. D’abord, on retire les branches d’arbres qui sont vraiment mais alors vraiment très en hauteur. Donc dès la première tâche, c’est déjà compliqué. Ensuite on nettoie les murs, puis le sol, puis on rince les enrichissements présents et on remet de l’eau. Une fois que tout est propre dans la première partie, on passe les vervets dans la seconde et on refait le même travail. On passe à l’enclos des petits et on fait la même chose. Puis il est temps de donner à manger aux jeunes. La préparation se fait avec trois assiettes à moitié remplies de pastèques, bananes et de choux.
A peine la nourriture donné, nous recevons un appel pour aller récupérer un babouin adulte qui a été blessé par des barbelés. Dans les coins privés de forêts, il y a beaucoup de pièges qui sont installés par les communautés car les babouins volent souvent de la nourriture ou tue leurs animaux de compagnie. Ici, une fois sur place on se rend compte rapidement que la communauté n’est pas enchanté de notre présence et du fait que nous souhaitions sauver cet individu. Par la force des choses, il nous est alors impossible de venir en aide à l’animal. Peut être une prochaine fois si nous le recroisons…
De retour au centre, nous partons récupérer des branches ainsi que des feuilles coupées qui nous servent de litière pour les plus jeunes. Nous passons par des coins de forêts magnifiques, des petits villages et pleins d’endroits sympathiques. Avec le soleil qui tape sur nos têtes nous finissons par rentrer et installer tous ce que nous venons de récupérer. Puis il est temps d’aller manger.
L’après-midi se déroule également de manière décousu. Nous commençons par préparer les rations pour tous les singes présents (le groupe de vervets adultes, les vervets avec leur mère de substitution, les jeunes Sykes, Tijara ainsi que le jeune bush galago et les petits de la quarantaine). Par la suite nous étions censés nous occuper de nettoyer la quarantaine, mais un nouvel appel nous empêche de suivre notre planning. Direction deux endroits: le premier définitivement moins sympathique. Nous avons reçu un appel pour un Sykes retrouvé mort près des propriétés d’un hôtel. Arrivés sur place, on se rend compte qu’il devait surement être là depuis hier soir. Des vers et des mouches avaient déjà envahis son organisme et mangé une grande partie de sa tête. L’odeur est nauséabonde, mais je suis aussi là pour ça. Le plus triste est que le reste de son groupe n’arrive pas encore à se rendre compte qu’il est déjà mort et quand nous approchons, ils nous envoient des cris de menace pour nous prévenir que nous ne sommes pas les bienvenu sur leur territoire et encore moins près de leur « frère ». Nous parvenons finalement à le récupérer pour le mettre dans un sac poubelle à l’arrière du 4×4.
Le deuxième travail un peu plus sympathique nous emmène à la rencontre d’un habitant d’un des villages d’à côté qui nous appelé pour qu’on vienne récupérer un bébé vervet. Sa sœur lui avait ramené de ses dernières vacances. Le petit est bien plus sauvage que Tijara et c’est une bonne chose pour lui, mais pas nécessairement pour nous qui devons le ramener au centre car il est trop petit pour survivre seul dans la nature. Heureusement que les bananes existent… Un petit morceau suffit à le convaincre d’approcher.
Meme ssi l’achat, la détention et la vente d’animaux sauvage est illégale dans le pays, il arrive souvent que le centre reçoive des appels pour ce genre de situations. Il y a deux cas de figures: soit les personnes ont vu un bébé seul, sans la mère dans les parages, et par simple bonne volonté veulent aider en lui donnant manger mais en restant à distance. Seulement cela incite l’animal à faire confiance à l’homme, à attendre sa nourriture et à possiblement devenir agressif par la suite s’il n’a pas ce qu’il veut. Cela part d’une bonne attention mais n’a que très rarement de bonne chance de réussite. La deuxième option est qu’ils aient récupérer un bébé simplement parce qu’ils le trouvaient mignon, l’ont amené chez eux pour l’avoir comme animal de compagnie. Après d’un certain âge, le singe acquiert des comportements de dominants et de là souvent des violences sont de mise. Un animal sauvage N’EST PAS un animal de compagnie. Il appartient à la nature et n’a rien à faire dans un salon (#nopet). Un peu de prévention : Si vous trouvez des animaux blessés, ne tentez pas de les approcher. Si c’est un adulte il pourrait être agressif envers vous et si c’est un bébé vous l’inciterez à prendre de mauvaises habitudes. Chercher sur internet et vous trouverez sûrement un numéro à appeler, peu importe où vous êtes, pour que des personnes qualifiées prennent le relais.
De retour à mon histoire. Une fois dans la cage, nous repartons au centre. Sur le trajet, nous déposons le corps du Sykes dans une décharge prévue pour les animaux. A cause des vers, nous ne pouvons pas le ramener à la clinique pour une autopsie. Nous nous arrêtons également pour prendre plus de branches. La fin de journée consiste à remettre des branches, distribuer la ration du soir et fermer tous les cadenas pour conclure la journée.
Ce soir pas de sortie à la plage de prévu. A la place, petit tour en ville avec Freya pour trouver quelques magasins et faire des courses. Fin de journée
Ca y’est premier jour de travail. Aujourd’hui levée à 7h30, prête à 8h pour ma toute première réunion d’équipe. Première étape Lilian(e) la responsable de la partie animalière commence par nous présenter tout le monde. Bien trop de prénoms à retenir, là tout de suite, seuls cinq me sont restés dans la tête…. Sur une vingtaine. Rien ne change chez moi.
Une fois que tout le monde est au courant de son poste et prêt à démarrer le travail, Kevin (one of the five) nous montre quelques vidéos pour nous présenter le travail qui est fait ici: protection des primates par le biais de la création de petits ponts en câbles et tuyaux d’eau, plantation d’arbres pour permettre une reforestation, équipe vétérinaire pour les blessées, construction d’espaces pour les longs pensionnaires, service communication/ relève de fonds et réseaux sociaux, explication de comment se passe la relâche etc…
Un petit tour s’impose pour nous présenter les lieux. On nous montre la plantation et les enclos où sont présents les vervets. Comme ils ne peuvent pas être relâchés seuls, ils doivent recréer une relation de groupe pour qu’au bout d’un ou deux ans, le groupe puisse être relâché dans la nature. Il faut minimum 10 individus pour remettre les vervets dans la nature pour qu’ils aient le maximum de chance de survie. S’ils sont jeunes, le premier mois se fait avec une présence importante de l’humain, une fois passé le premier mois, ils sont placés dans un premier enclos pour les plus jeunes où une mère de substitution est présente pour leur apprendre comment interagir avec les autres singes. Puis dès qu’ils sont prêts, ils passent dans le grand enclos avec le reste du groupe. Ici, le minimum de contact avec l’humain. Le but est de leur faire comprendre que les humains ne sont pas des amis pour eux, qu’ils doivent chercher la nourriture seuls. Trois mois avant le départ, ils subissent un « entrainement de survie » pour leur apprendre le maximum de chose avant le grand saut.
Pour le moment un seul groupe a été relâché dans la nature et 100% du groupe est vivant donc c’est une énorme réussite pour eux. Pour savoir cela ils ont mis des colliers gps pour pouvoir suivre le dominant du groupe et donc par définition le reste du groupe. De nombreuses heures d’observation sont également de mise pour celui qui gère la partie recherche.
Ensuite on observe également l’enclos des Sykes. Pour eux il est bien plus simple de les relâcher dans la nature car il et possible de les remettre seul. Il y a également un enclos pour les babouins situé le plus loin possible des vervets car les deux espèces ne s’entendent pas du tout. Si tu vois un babouin, aucun vervet, ni colobe ne sera dans les environ et inversement. Puis il y a un espace prévu pour une quarantaine pour les animaux malades. Et pour finir un enclos bien plus grand et en réparation pour les Colobes. Pour le moment aucun Colobe n’est donc accueilli dans le centre. Nous croisons également beaucoup d’escargots qu’il est difficile de ne pas écraser sur le chemin. Un bébé baobab croise également notre chemin. Il a déjà une centaine d’années, mais il parait minuscule à côté de celui que nous avons croisé la veille. Pourtant même celui-ci a déjà la capacité d’absorber énormément d’eau à travers ses racines creuses.
Lilian(e) prend la suite de Kevin. Elle nous explique tout ce qu’on a à savoir, le travail que l’on va faire. Elle nous présente également les individus un par un et nous explique pourquoi il est compliqué de garder un bébé colobe en vie quand ils en récupèrent. En effet les bébés colobes demandent bien plus d’attention que n’importe lequel des bébés singes. Ils ont besoin d’une présence constante jour ET nuit. Ils ne dorment pas plus de quelques trentaines de minutes. Ils sont très compliqués à garder en vie car en plus ils ont des besoins très particuliers.
Une fois cela fini, une pause s’impose. Puis rencontre officielle avec Patience qui nous explique son rôle. Elle gère toute la partie communication: réseaux sociaux, fundraising,… Elle nous explique que toutes les idées sont bonnes à prendre pour elle et que si jamais une germe dans notre esprit elle est preneuse.
Le travail commence pour ma part avec de la création de contenu. Des posters, de la correction de papiers, des posts… Je passe toute ma journée sur l’ordinateur à faire ressortir mon côté créatrice. A midi la pause du repas et à 16h fin du travail.
A peine fini, nous organisons déjà une sortie à la plage. La fin de journée est presque identique à la veille: plage, détente et cocktails au bord de l’eau. De retour à la maison, la routine habituelle: douche, manger, Tijara, Discussion, dodo.
Levée à 6h par la force de je ne sais quel miracle (c’est pas à la maison que ce genre de choses arriveraient) , je traine dans mon lit jusqu’à 9h. Le petit déj composé de fruit est parfait pour moi. Je passe alors toute la matinée assise sur le canapé du « salon » à observer les primates déambuler dans les arbres en face de moi. Le soleil est partiellement au rendez-vous et la température est clémente ce matin.
Vers 11h, je me décide à bouger pour découvrir seule la vie à l’extérieur pour la première fois. Après avoir pris un tuk tuk, me voilà en chemin pour la ville. Là-bas je me trimballe sagement entre les différents shop. Les locaux m’abordent régulièrement, pour que j’achète leur produit, pour que je leur donne quelque chose, pour discuter. Ici tout le monde est très accueillant… Trop accueillant. Si au début c’est plutôt sympa, je dois avouer qu’au bout d’un certain temps, cela devient plutôt ennuyeux. Après environ 1h30 de vadrouilles, je me décide à rentrer. J’ai déjà les pieds remplis d’ampoules. Quel idée stupide d’aller me trimballer en Tongue.
De retour au centre, je propose à Anna d’aller à la plage. Elle a envie de se baigner et je peux alors restée sur la plage avec nos affaires. Aujourd’hui, il fait vraiment beau et chaud. Le soleil est au rendez-vous, ainsi que la crème solaire. J’ai l’impression que la plage est encore plus belle que la veille. Au bout d’un long moment de détente, on se décide à se diriger vers un petit resto près de la plage. Un chanteur interprète des morceaux d’ici et d’ailleurs, le bruit des vagues tapent sur le muret en bas, le soleil se couche.
Une deuxième journée au paradis. Une fois rentrées, nous faisons la rencontre de la deuxième nouvelle bénévole. De discussions en discussions, la fatigue s’installe. Bonne nuit et à demain.
Ps avant la lecture: je ne me suis pas relu, trop fatiguée, désolée pour les fautes ^^
Ca y’est c’est le départ ! Après 2h30 de trajet en voiture pour attendre l’aéroport Charles de Gaule terminal 1, me voilà enfin prête à rejoindre le gate 61 direction Munich. J’ai trois avions à prendre en tout. D’abord de Paris à München, puis de München à Frankfurt et enfin direction Mombasa.
Ce serait mentir que de dire que je ne suis pas tendue comme un string dès le départ de Paris. Je n’ai jamais été autant stressée à l’idée d’un départ. Et le stress continue dans les avions puisque chacun d’entre eux subit son lot de turbulences, desquelles je me serais bien passée. Mon premier avion part avec 25min de retard, mais arrive miraculeusement à l’heure. Le second est le nouveau Boeing 787-9, sur les hublots, pas de rideaux mais des vitres qui se teintent. Le troisième trajet est rempli de turbulences.
Arrivée sur place, 24 degrés dehors, alors qu’il n’est que 5h30. On pourrait presque dire que c’est le jour 2, puisque ça y ‘est on est le 22. Mais dans ma tête je vis toujours la même journée. Je n’ai quasiment pas eu l’occasion de dormir dans l’avion, je suis exténuée quand j’arrive à l’aéroport. Après une attente interminable entre la vérification du pass vaccinal, mais aussi celui de mon visa, je sors enfin retrouvée la lumière et le soleil… Et non, c’est la saison des pluies à Mombasa, pas un brin de soleil en vu. C’est un orage fracassant qui m’accueille et histoire de me souhaiter la bienvenue en beauté, il crée une inondation sur la route de l’aéroport. Mon chauffeur est donc bloqué sur la route et me voilà à attendre son arrivée. Karibu Oulie.
Après quelques périples et la découverte de la conduite kenyane, je fais enfin mes premier pas dans le centre qui va m’accueillir pendant un mois. Maria est la première que je rencontre, un sourire agréable et quelques phrases rassurantes. Il est 10h et ça fait maintenant 27 heures que je suis réveillée quasi en continue. J’ai diablement besoin d’une douche et de quelques heures de sommeil. C’est Patience qui me montre ma chambre et me fait le tour rapide des lieux. Elle me présente le premier primate de mon voyage T’Jara. Il a un mois environ et a été récupéré chez un particulier. Il n’est pas encore avec les autres à cause de la pluie et du fait qu’il ne sa cachent pas correctement. J’aurais pu m’extasier devant, mais c’est clairement la fatigue qui prend le dessus.
Anna bénévole allemande qui vit également ici se présente à moi pendant que je m’installe et à peine est-elle partie que je saute dans la douche. Une eau salée et froide prend contact avec ma peau, mais la frileuse en moi s’en fout complètement. Je suis bien et heureuse d’être là. Après 2 heures de sieste, je me bouscule pour aller manger et rencontrer les personnes qui travaillent ici. 3 personnes en plus d’Anna se présentent à moi, mais impossible pour moi de retenir leurs prénoms, je verrai ça demain.
La cuisine est délicieuse et les gens sont accueillants et sympathiques, c’est très agréable. On se sent comme à la maison. Anna me propose de l’accompagner aller acheter des cigarettes. Je découverte les premiers petits commerces. Des minuscules baraques avec des toits en taule et des locaux qui proposent des produits diverses installés sur des petits montants en bois. Je découvre également la plage. Un sable blanc et compact, une immense étendue d’eau et quasi personne dû au temps capricieux. Finalement je suis bien contente de cet accueil.
Alors qu’il a arrêté de pleuvoir, Anna me propose de l’accompagner faire la visite des villages. J’hésite grandement à venir. Je suis encore fatiguée et je n’ai pas envie de m’incruster dans sa découverte, mais elle a l’air contente de me faire découvrir quelque chose. Je me dis que je ne suis là qu’un mois et que chaque occasion de voir des choses est bonne à prendre. Alors je dis oui. Armée de nos vélos électriques on découvre à l’aide de notre guide des endroits merveilleux. On commence par une rue commerciale ou tout est vendu : des légumes, des vêtements, des chaussures, des draps… La plupart des produits materieux viennent de Chine car cela coute moins chers pour les locaux. Il y a même un cinéma en hauteur. Un tout petit escalier en colimaçon nous amène dans une petite salle où un écran de télé diffuse un film. Pour nous européen ce serait la télé du salon, mais pour eux c’est le cinéma local.
De retour dans les petits chemins avec des bonbons pleins les poches, on s’arrête régulièrement pour les donner aux enfants qui crient « Jambo » (bonjour) dès qu’ils voient des européens. Ici les bonbons coutent cher, alors les parents n’en achètent jamais. Le paquet coute 200 shillings kenyans, ce qui équivaut à 1,35 euros. Alors pour nous c’est rien, mais pour eux c’est énorme.
Le meilleur de l’après midi est la rencontre ave Mohamed et sa femme qui nous accueillent gentiment et nous partagent leur quotidien et leur culture. Mohamed nous propose des cachous frais, qu’il prépare devant nous en nous expliquant chaque étape. L’arbre d’où proviennent les fruits que nous allons manger est juste à côte de nous. Il brule la coque jusqu’à que toute l’huile soit évacuée, la casse et nous pouvons alors déguster des cachous frais. C’est délicieux, bien meilleur que ceux qu’on pourrait trouver dans n’importe quel magasin. Avec les cachous, il nous propose une noix de coco fraiche. Il nous apprend que le jus est bon pour les reins. Ensuite la mama nous prépare un repas typique, « kenyan pizza » ils nous disent. En réalité c’est de …… avec du citron et du piment. Pour accompagner le plat il y a du poisson dont j’ai oublié le nom et du requin. Je goute malgré la réticence de mon estomac, c’est très fort en gout et très salé mais ce n’est pas si mauvais. Ici, dans le village, seules les femmes cuisinent. Traditionnellement c’est très mal vu qu’un homme cuisine pour sa femme. Dés 6-7 ans, les enfants apprennent à cuisiner et à partir d’une dizaine d’années, ils cuisinent généralement à la place de la mère. Après la dégustation et une fois mes bouts de doigts brulés, le guide nous lave les mains. C’est une coutume ici, les hommes lavent les mains des femmes après le repas.
Après avoir discuté avec eux, ils nous proposent de visiter leur maison. Avec son toit en feuilles de cocotiers qu’ils doivent changer tous les 4-5 ans, la bâtisse est faite avec un mélange de glaise et d’eau. Elle n’est utile que pour dormir. Il y a trois chambres, celles des parents, celles des filles et celles des garçons. Ici pas d’électricité, seule une lampe à paraffine. Ils nous expliquent qu’ici à 18 ans les hommes doivent quitter la maison familiale et construire leur propre « chez-eux », même si c’est dans le jardin des parents. Les filles, elles peuvent rester jusqu’à ce qu’elles soient mariés.
Après avoir dit au revoir dit au revoir et remercier « Asante sana » ceux qui nous ont accueillis, nous finissons notre tour par la rencontre du « Witchcraft » du village: « Mganga », qui nous présentent les plantes qu’il utilise pour soigner : crème pour les rhumatismes, maux de tête, diarrhée qu’ils appellent ici « Mombasa express », ainsi que du viagra et une potion d’amour. Il nous propose d’ailleurs d’en ramener un échantillon à la maison.
De retour au centre, j’ai déjà des souvenirs pleins la tête. On mange et on s’occupe du petit T’Jara pour le nourrir et l’accompagner dans sa phase d’euphorie et de jeux. Extenuée, je pars me coucher, malgré la proposition des collègues d’aller boire une bière. Peut-être demain.
Chose promis chose du. Nous voilà pile un mois avant le départ. Les préparatifs se finalisent heureusement et après le stress c’est l’appréhension qui apparait. Je pars vers l’inconnu, dans un monde où je ne connais presque rien. C’est à la fois perturbant et excitant.
Mais assez parlé de moi! La dernière fois, je vous ai dit que je vous parlerais des petits singes dont je vais m’occuper dans ce beau pays qu’est le Kenya. Sur là côté sud du Kenya, non loin de la ville de Mombasa, se trouve la station balnéaire de Diani. C’est là-bas que mon séjours se déroulera entouré d’eau, ce qui me connaisse savent à quel point j’adore ça… ^^’
Six espèces de primates vivent dans cette région. Ils sont actifs de la biodiversité du milieu, mais suite à la création de la route coupant la forêt en deux, les accidents impliquants des blessures graves chez ces singes sont de plus en plus courantes. Mon but en tant que bénévole sera donc d’agir pour réduire ce nombre en hausse. Pour cela des campagnes sont organisées pour peindre des dos d’ânes, construire des échelles aériennes et sensibiliser la population sur place, principalement dans les écoles. L’autre problématique est liée aux câbles électriques sur lesquels les animaux se déplacent et ce qui les condamnent très récurremment à l’électrocution. Pour finir, même si le braconnage est interdit, il existe toujours des personnes assez malveillantes pour placer des pièges permettant la capture ou la mise à mort de ces espèces. Lors de ventes illégales, l’association est présente pour récupérer les individus et grâce à un programme de réhabilitation, tente de les faire regagner leur état sauvage naturel pour pouvoir les relâcher dans la nature. Si vous souhaitez plus d’informations vous pouvez aller sur les différents sites:
Sur les réseaux sociaux: @colobusconservation et @globalongofficiel
Maintenant que mon rôle sur place a été expliqué, laissez-moi vous donner un peu plus de détails sur les espèces présentes sur place. Sur les six, quatre espèces sont les plus courantes dans la station: le colobe angolais, le Sykes, le vervet et le babouin jaune.
Le colobe angolais:
C’est la mascotte de mon expédition. Il fait partie de la famille des Cercopithecidae tout comme les macaques, les babouins, mais aussi les mandrills et les geladas et toutes les espèces de notre liste. Pour définir son état de menace dans la monde naturel, on utilise le classement de l’UICN (Union International pour la Conservation de la Nature) qui définit un statut de conservation en fonction de facteurs bien précis. Il existe sept statuts: préoccupation mineure, quasi menacé, vulnérable, en danger, en danger critique, éteint dans la nature et éteint. Le colobe se retrouve dans la catégorie vulnérable, pour toutes les raisons situées au-dessus. C’est le plus en danger des quatre espèces dont on va parler.
Détails biologie:
Cet animal vit en groupe familiaux avec un mâle dominant et se nourrit principalement la journée. C’est ce que l’on appelle un animal diurne.
Il est arboricoles et ne descend que très rarement des arbres.
Il est frugivore et se nourrit principalement de fruits, de légumes, de lichens et de feuilles en majorité.
La femelle ne met bas qu’à un seul petit entièrement blanc par portée après une gestation d’environ 160 jours et après avoir atteint sa maturité sexuelle vers 4-5 ans.
Il existe 6 sous-espèces réparties entre le bassin du Congo, l’est de la Tanzanie, le Rwanda, le Kenya…
Le Sykes:
Ce singe assez méconnu appartient à la même famille que l’espèce précédente. Il est légèrement plus petit et possède différents noms tels que singe bleu ou encore cercopithèque à diadème. Il vit principalement dans le moitié inférieur du mont Kenya, mais sa répartition s’étend également dans de nombreux autres pays: Tanzanie, République Démocratique du Congo, Somalie, Ethiopie, Soudan, Mozambique, Zambie, Afrique du Sud… De part cette large répartition géographique, le Sykes n’est classé qu’en préoccupation mineur par UICN.
Caractéristiques biologiques:
1 petit par portée après 4 mois et demi de gestation
Omnivore, il se nourrit de fruits, de feuilles, de fleurs de graines, d’insectes, d’oiseaux et de petits mammifères
Il existe 17 sous espèces vivants en groupes souvent familiaux dominé par un mâle
Ils sont diurnes et arboricoles
Le vervet:
Le vervet appelé également singe vert est, à l’inverse des deux autres espèces présentées précédemment, habitué à se déplacer au sol plus que dans les arbres. Il est d’ailleurs très capable de se dresser sur ses pattes arrières pour observer au loin. Ils sont également très réfléchis et organisés dans leur groupe puisqu’ils sont capable de pousser des cris différents en fonction du danger, de créer des nouveaux cris si un nouveau danger apparait, d’analyser et de vérifier une hypothèse rapidement et efficacement ainsi que de s’adapter à de nombreuses actions et situations par mimétisme. Ils sont encore utilisés dans la recherche avec leur cellule vero qui est une lignée cellulaire des cellules épithéliales des reins pour la création de différents vaccins (polio, variole…)
Caractères biologiques:
Il est social et vit en grand groupe
Son aire de répartition est très vaste entre l’Afrique subsaharienne et du Sud
Omnivore il se nourrit pareillement au Sykes. La seule différence est qu’il est moins farouche et peureux et donc se permet également de piquer la nourriture directement des mains des humains
La durée de gestation de la femelle est de 160 jours. La maturité sexuelle arrive vers 4 ans. Toujours 1 petit par portée
Le babouin Jaune
Surement le plus connu de cette liste puisqu’il est le babouin de savane le plus répandu, cet animal est également classé en préoccupation mineur auprès de l’UICN. Sa répartition géographique est large puisqu’elle enveloppe toute l’Afrique de l’est. C’est le plus grand singe de cette liste. En effet, il peut mesurer jusqu’à 85cm pour les mâles. Il est également très rapide puisqu’il peut atteindre les 40km/h.
Caractéristiques biologiques:
Il est également omnivore et opportuniste.
Il vit en grand groupe hiérarchisé multi-mâles et femelles
Il vit à 100% au sol et ne grimpe dans les arbres que pour dormir ou en cas de danger
La maturité sexuelle est bien plus tard: entre 5 à 10 ans, les femelles étant matures plus tôt. Ils se reproduisent toute l’année et après 6 mois de gestation, la femelle met bas à 1 petit tous les 2 ans. Le sevrage se fait entre 6 et 8 mois.
Voilà pour les précisions sur ces 4 merveilleuses espèces. Rendez-vous au prochain numéro pour les préparatifs du départ 🙂