Mercredi dernier, je vous avais laissé avec une interrogation importante lors d’un volontariat : Mais quand est-ce que je vais travailler ?
Eh bien ça y est ! Dès le lendemain matin (jeudi), j’ai participé à l’un des principaux travaux sur la plantation : l’élimination des « sword suckers » (j’ai pas trouvé la traduction française), qui sont des repousses de bananier naissant à partir des racines, à la manière des bambous. A partir d’un seul réseau de racine, il peut y avoir une dizaine de « sword sucker ». Chacune de ces repousses peut donner un bananier donc il faut n’en laisser qu’une pour éviter une lutte entre bananiers pour des nutriments communs. Si on ne les coupe pas, les bananiers végètent et ne donnent pas de fruits.
Pour couper ces repousses, on utilise de petites machettes courbes qui doivent être aiguisées tous les 20 bananiers environ à cause de la sève sucrée contenue dans les « sword suckers » et des coups répétés dans la terre (on est pas toujours super précis avec une machette). Cela permet de faire de bonnes pauses avant de repartir à l’assault de la jungle !
Lors de ces moments, j’ai pu « discuter », ou du moins communiquer, avec les employés. J’ai ainsi appris que l’une des femmes avait 72 ans, et vu le travail qu’elle abat… C’est assez impressionnant. Je commence également à apprendre quelques mots de Kannada, la langue locale, car sur les 10 employés de la ferme, seuls 3 comprennent l’anglais et sont capable de le parler. Les autres n’ayant jamais étés à l’école pour l’apprendre… Ainsi, pour l’instant on communique beaucoup avec des signes, mais je sais comment dire que j’ai faim donc tout va bien 😉
Le vendredi, nous avons grosso modo fait la même chose mais de manière beaucoup moins intense que la veille car le patron est présent le week-end, donc les pauses vont être bien plus courtes !
En parrallèle de ce travail d’entretien, a lieu la récolte des bananes. Je vous prépare un article spécial sur ce sujet car il y a beaucoup de choses à en dire.
A bientôt !