Cette nouvelle semaine est à placer sous le signe de l’imprévu (donc désolé, mais cet article est un peu long^^).
Tout a commencé de manière classique. Le lundi, je suis retourné dans les champs pour continuer à mettre le terrain au propre avec les autres employés. Nous avons fait ça jusqu’au jeudi. Il a continué à faire chaud, mais je commence à m’habituer, et si je transpire comme jamais, c’est sensé éliminer les toxines.. Donc je dois être très sain maintenant !
Le premier imprévu qui est survenu, c’est le mardi soir. En effet, je ne le savais pas mais le 30 octobre est le premier jour d’une fête qui se termine le vendredi 2 novembre (un peu comme en Occident, ici aussi on fête les morts, c’est juste un peu plus long). Je parle d’imprévu car, toute la nuit, un prêtre s’est amusé à chanter dans un micro, et à diffuser dans toute la ville. Résultat, j’ai pas super bien dormi vu qu’il ne s’est arrêté qu’à 6h du matin.Bien-sûr, il a remi ça la nuit du mercredi et du jeudi.
Si l’idée était de réveiller les morts, je pense qu’il a réussi !
C’est donc un peu fatigué que je commençai la journée du vendredi qui était sensée être ma dernière journée de travail avant d’aller visiter Mysore, une grande ville de la région. A 11h, je n’avais toujours pas commencé à travailler, parce que personne n’était venu sur la propriété (c’était étonnant car d’habitude le travail commence vers 9h). C’est là que Thomas, le gérant, est arrivé en scooter pour m’emmener chez ses parents pour manger. J’ai alors compris que je ne travaillerai pas de la journée.
En fait, durant cette journée du 2 ocobre, il faut jeûner tant que le soleil est dans le ciel, tout en préparant le repas du soir (comme un ramadan d’une journée où on peut boire). J’ai donc participé à cette journée comme un membre de la famille. Nous avons attrapé un poulet (élevé spécialement pour cette journée), puis Thomas l’a saigné, plumé et découpé. Sa femme, Mary, l’a cuisiné, et nous l’avons mangé. Je n’ai pas pu prendre de photo de la poursuite (je ne pouvais pas courrir et filmer !), mais voici des photos illustrant les autres étapes.
Dans cette journée, j’ai également pu visiter un temple Indhou pendant une célébration (vous avez pu le voir sur Facebook). Dans ce temple, il y a avait entre 3000 et 5000 personnes venues prier diverses divinités et manger du mouton ou du poulet sacrifié en leur honneur. Evidemment, je ne suis pas passé inaperçu. D’autant plus que tout le monde faisait la queue pour saluer les idoles disposées le long des murs… Sauf moi, qui, n’ayant pas le droit de les saluer (seuls les indhous le peuvent), était seul au milieu du temple. Si vous ajoutez à cela le fait qu’un ami de Thomas est un gardien du temple, vous obtenez une superbe attraction pour tromper l’ennuis de la file d’attente : un blanc en train de rire avec un gardien du temple pendant une cérémonie religieuse.
Devant ce temple il y avait un marché dans lequel j’ai grignoté deux ou trois trucs, car il était 14h et je commençais à avoir faim (et n’étais pas tenu de faire le jeûne).
Une fois la nuit tombée, nous sommes rentrés à la ferme, mais sur la route, un problème technique est survenu qui nous a bloqué une demi-heure entre un champs de canne à sucre et une rizière. Quand je vous parlais d’imprévus…! Enfin, nous avons pu redémarrer et rentrer. Fianlement, tout s’est bien passé.
Je me suis couché tôt pour être en forme pour visiter Mysore. Mais le samedi il a plu sur Mysore, donc nous avons décalé la visite
. A la place j’ai travaillé, 1h. Oui parce qu’au bout d’une heure de travail, j’ai subi une attaque de fourmies sur tout le haut du corps ! Bilan : environ une cinquante de piqûres qui me grattent affreusement. Et là, vous vous dites sans doute : « Okay cinquantes piqûres, c’est beaucoup, mais c’est un motif suffisant pour ne pas travailler ? » Eh bien oui car il y a un peu de venin dans chacune des morsures et vu la quantité, il a fallu que je surveille ma température tout l’après-midi pour être prêt à partir à l’hopital en cas de mauvaise réaction.
Heureusement, j’ai bien réagit et j’ai pu reprendre le travail le dimanche.
Cette semaine mouvementée s’est achevée sur un orage. Ultime sursaut d’imprévu qui est venu me couper internet à 22h, m’empêchant de publier hier soir ^^
Bref, je pense que la 5e cinquième ne sera pas aussi épuisante. Mais je ne vais pas le parier pour autant !
A bientôt !
Peter
3 Responses to 4e semaine à la ferme