Cet article est la seconde partie de « 6e semaine à la ferme – Bangalore ».
Le mercredi matin je suis rentré à la ferme pour reprendre le travail.
Le mercredi après-midi et le jeudi, nous nous sommes occupé de l’entretien classique des bananiers (découpe de surgeons).
Le vendredi, nous avons préparé le terrain en friche pour qu’un tractoriste puisse venir le labourer le samedi. Cela consistait principalement à enlever les dizaines de tuyaux d’arrosage automatique diposés dans le champs. Comme le champs mesure environ 4 ou 5ha, cela nous a pris toute la journée.
Le soir, je suis avec Thomas visiter une pépiniérie de bananier dans le but de négocier l’achat des 3500 plants de bananiers nécessaires pour transformer la friche en champs de bananes. Comme le propriétaire ne parlait pas anglais, Thomas m’a expliqué qu’il avait réussi à faire descendre le prix de 3.5roupies à 3roupies l’unité, soit environ 4c d’euros par arbres…
Ensuite, il m’a emmené chez ses parents pour qu’on essaie d’apercevoir des éléphant sauvages (car il y en a autour du village de ses parents, surtout au crépuscule) mais nous ne les avons pas vu. Et c’est peut être une bonne chose parce qu’il n’est pas rare qu’ils se mettent à charger quand ils voient des hommes. Pour compenser, nous avons grignotté des beignets de piments (qui était sensés être doux).. Ma bouche a trouvé ça bon mais mon estomac a cru que j’essayais de le tuer donc il s’est vengé le lendemain en m’obligeant à aller aux toilettes toutes les heures. Mais ça vallait le coup parce que maintenant je peux dire que j’ai mangé des beignets de piment, et pas grand peut s’en vanter !
Le lendemain, Vjay est venu à la ferme avec son ami Vinay (qui parle français). Si le matin je n’ai pas travaillé pour raisons de santé, l’après-midi, je me suis transformé en expert informatique et j’ai aidé Vijay à réaliser un questionnaire à destination des clients de sa clinique (car il est un genre de kinésitérapeute du dos) dans le but d’améliorer une méthode de soins qu’il a inventé.
Le soir nous avons discuté sur son rooftop de son travail, ce qui m’a amené à passer toute la journée du dimanche à l’interviewer, en angalis, sur son travail et les méthodes qu’il emploie. Je vous tinedrais au courant sur les dates de publication des 9 vidéos quand elles seront disponibles sur Youtube. Je pense que ça peut valloir le coup d’oeuil, que ce soit pour apprendre des choses sur le dos ou pour m’admirer en tant que « Journaliste Freelance en voyage autour du monde pour découvrir des méthodes de soins alternatives ». Un rôle que je n’avais jamais envisagé.
Sur ce, bonne journée !
Peter