Bonjour à tous et bonne année !
Après environ un mois d’absence, je suis de retour pour vous conter mes aventures en Asie, et cet article est le premier de la série consacrée au Viet Nam.
En effet, du 1er au 21 décembre, j’ai eu la chance de pouvoir vivre au Viet Nam, à Ho-Chi-Minh-Ville (HCMC par la suite), dans la maison des volontaires de l’association CSDS-Saigon. Si je n’ai pas encore écrit sur le sujet, c’est que, contrairement à l’Inde où j’avais du temps pour me poser et écrire (le soir), au Viet Nam, mes soirées étaient plus mouvementées et j’ai lâchement préféré vivre les nuits vietnamiennes que de vous les raconter.
HCMC possède plusieurs visages. Par certains aspects, elle ressemble à Bangalore en Inde car, bien que 2 fois plus petite (8millions d’habitants), HCMC possède les même genre d’infrastructure et de climat. On peut y voir par exemple de nombreux scooters, sur les routes ou les trottoirs, parfois à contre-sens de la circulation.. Mais toujours avec un casque. De même, la ville possède de nombreux monuments issue de la colonisation (ici, française) comme le Post Office ou la cathédrale Notre Dame de Saigon. Il est cependant très difficile de traverser les rues à cause de la circulation, si bien que les vietnamiens optent pour « la marche du roi », c’est à dire : la main levée pour stopper voitures et scooters, et avant d’un pas ferme, au mépris du danger.
La ville est extrèmement dynamique. Il y beaucoup de temples et de parcs dans lesquels on peut se retrouver pour faire du sport (au hasard, du badminton) ou discuter avec des amis. Et oui vous avez bien lu, on peut faire du badminton dans les temples et il y a même le terrain tracé sur le sol ! (bon par contre il manque le filet)
Il y a toujours de la circulation et on peut manger à n’importe quelle heure de la street food telle que les Ban Mi (hérité du « pain de mie » français), une sorte de sandwich avec plein de choses dedans (mais jamais les mêmes) ou diverses brochettes de viande. Pour les affamés, il y a même un marché entier dédié à cette cuisine.
Enfin, il y a également HCMC by night. HCMC est une ville très touristique et jeune donc, forcément, une ville festive. Ajouté à cela les prix de l’alcool défiant toute concurrence (une bière en bouteille dans un bar coûte 1euros) et de très nombreux karaoke et autres lieux pour faire fête, et vous comprendrez pourquoi je vous ai abandonné. Plus sérieusement, il y a une immense culture du karaoke qui permet de s’amuser pour un excellent prix (moins de 10euros), et c’est l’occasion d’essayer d’apprendre à prononcer le vietnamien, langue dérivée du chinois dont les 5 tonalitées sur les voyelles changent réellement le sens des mots (voyelle courte, longue, montante, descendante et formant une vague). Mes 5 karaoke en 3 semaines m’ont permis de distinguer ces différentes intonnations, et c’est déjà pas rien.
Tout était donc réunie dans cette ville pour que je m’amuse énormément. Mais je n’ai pas non plus fait que ça !
Dans le prochain article, je détaillerai mon travail sur place en tant que prof d’anglais et les diverses anecdotes que cela à généré.
D’ici là, portez-vous bien.
Bisous